« Rigo », l’autre colombien

Vainqueur de l’étape reine du Tour à Chambery, Rigoberto URAN (Canondale – Drapac) ne pourra à coup sûr prétendre à susciter autant de passions que Nairo QUINTANA, son compatriote. Malgré sa victoire, malgré sa place au classement général, la presse colombienne lui réserve des entrefilets sobres et dénués de passion, même si elle consent à l’appeler « Rigo ». Un désamour qui se faisait déjà ressentir en 2013 et 2014 lorsqu’il terminait deux fois deuxième Giro. Il n’est pas comparable à Nairo dans le coeur des aficionados.

Et pourtant, et si le colombien, reconnu pour être un coureur complet, parvenait à se hisser sur le podium à Paris ? Sur le papier, c’est possible. Il pointe à 6′ ‘ de Romain BARDET (AG 2R – La Mondiale) et à 11’ ‘ de Fabio ARU (Astana). Lui qui fréquentait régulièrement le Giro d’Italia, n’a pas fait cette erreur cette année. Son objectif était clair : le Tour de France !

Il reste deux étapes alpestres qui pourraient bien lui convenir, . . . et des bonifications éventuelles qui pourraient l’aider. Reste le contre la montre. L’ancien champion de Colombie du contre la montre (2015) a dû concéder à Düsseldorf respectivement 11 et 12’ ‘ à ces deux prédécesseurs au classement général, sur un circuit de 14 km, comprenant deux petites bosses. Qu’en sera-t-il sur le contre la montre de ce prochain samedi, sur une distance de 22,5 km avec quelques bosses autour du Pharo et la montée vers Notre Dame de la Garde ? S’il est peu probable que Marseille décide du vainqueur du Tour de France 2017, nul doute que pour les deux autres places du podium, cette étape sera décisive.

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