Pierre Latour : « (Demain), je pense que je serai un peu cramé »
Le ciel se dégage pour Pierre Latour (AG2R La Mondiale). Coincé entre son rôle d’équipier pour Romain Bardet et l’objectif du maillot blanc, il a réussi à prendre une marge de sécurité à l’issue de cette dernière étape. Guillaume Martin (Wanty – Groupe Gobert), son dauphin ce matin, à 6’27, s’est trouvé relégué ce soir à plus de 19′. Egan Bernal (Team Sky), qui a toujours tout donné pour ses leaders a lui fait un rapproché aujourd’hui, passant de 8’31 à 5’47 mais rien d’inquiétant. Latour, devrait donc célébrer le maillot blanc sur le podium des Champs-Elysées, son deuxième grand fait d’arme après sa victoire au sommet de l’Alto de Aitana sur la vingtième étape du Tour d’Espagne 2016.
Pierre, comment s’est passé cette journée ?
Avec une étape comme celle, autant de dénivelé, 200 kilomètres, en fin de troisième semaine, c’était sur qu’il se passerait quelque chose. Dès le Tourmalet ça a vraiment roulé vite. Mathias (Frank) avait fait le pied de l’ascension, moi j’étais un peu à bloc à ce moment là donc je n’ai pu que m’accrocher puis Romain (Bardet) est sorti, il a retrouvé Silvan (Dillier) (distancé de l’échappée, ndlr) mais ensuite les LottoNL – Jumbo ont bien roulé. Dure journée mais les sensations étaient bonnes. À la fin Romain n’est pas passé loin en faisant troisième. C’est bien ça prouve qu’il a de bonnes jambes et pour l’équipe à a fait du bien. Moi j’ai essayé de m’accrocher le plus longtemps possible pour garder une marge d’avance pour le maillot blanc. Je fini quand même avec un petit matelas donc ça va au final.
Vous êtes Champion de France du chrono. Le contre-la-montre de demain ne devrait donc pas être un danger.
Demain je n’aurai pas mon maillot bleu-blanc-rouge du coup puisque j’aurai le maillot blanc. Par contre j’aurai mon nouveau vélo de chrono mais en troisième semaine, je pense que je serai un peu cramé.