Nairo Quintana déjà en repérage du prochain Tour de France

A bientôt 28 ans et avec un leadership remis en cause par l’arrivée de Mikel Landa dans l’équipe Movistar, Nairo Quintana sait qu’il doit tout faire en 2018 pour rappeler qu’il est toujours le potentiel vainqueur de Grands Tours en série que l’on imaginait en 2013 ou 2014. Alors le Colombien a décidé de s’y atteler le plus tôt possible. Le Dauphiné Libéré raconte que Quintana a été aperçu en repérage dans les Alpes. Il a notamment été vu, suivi d’un véhicule de son équipe, escaladant le Col de la Madeleine, qui sera la première difficulté de l’étape de l’Alpe d’Huez en juillet prochain.

Après sa victoire sur le Giro 2014, et une chute alors qu’il était maillot rouge, puis un abandon sur La Vuelta de la même année, Quintana arrivait sur le Tour 2015 plein d’espoirs. Proche de faire vaciller Chris Froome (Team Sky) sur la dernière étape de montagne, le coureur de Movistar n’a pas pleinement joué sa carte et a sans doute laissé passer une belle occasion. L’année suivante, il est arrivé mal préparé sur le Tour de France (sa préparation avait déjà été remise en question l’année précédente) et n’obtiendra que la troisième place mais par la suite il remporta La Vuelta grâce aussi à une très grosse erreur tactique du Team Sky. Cette année, Quintana a choisi de se préparer pour Le Tour tout en disputant le Giro pour le gagner. Un choix pas forcément du goût de Movistar même si l’équipe espagnole a dû s’y résoudre. Pas à 100% sur le Tour d’Italie puisque l’objectif était le Tour, il loupe de peu la victoire (31 secondes) et comme c’était prévisible, est hors de forme sur le Tour.

Avec l’arrivée de Mikel Landa dans la formation Movistar, le Colombien sait qu’il doit s’affirmer s’il veut conserver le premier rôle dans son équipe, avec laquelle il est encore sous contrat jusque fin 2019. Il l’a déjà fait par la parole en clamant, lors de la Présentation officielle du Tour de France 2018 qu’il serait bel et bien le leader de Movistar, tout en affirmant poliment que Mikel Landa était le bienvenu. Il reste maintenant à le prouver sur le vélo.

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