Mikaël Chérel plutôt « pessimiste » pour le Tour de France
Depuis quelques années, Romain Bardet s’est trouvé un ange-gardien et un équipier de premier plan avec Mikaël Chérel. Le Normand est très régulièrement aligné aux côtés de l’Auvergnat, dont il est aussi le compagnon de chambre. Les deux hommes étaient d’ailleurs ensemble la semaine passée en Sierra Nevada pour le traditionnel stage en altitude qui a mal tourné pour Chérel. Victime d’une lourde chute en descente jeudi, le coureur de 31 ans a d’ores et déjà déclaré forfait pour le Critérium du Dauphiné en raison d’un trait de fracture au bassin. Dès lors, c’est aussi sa participation à la Grande Boucle qui est fortement remise en cause.
« Je vais effectuer un test à vélo mercredi , a-t-il confié à Ouest France. Très vite, je vais savoir. Si je ne ressens aucune douleur, je tenterais le coup. Si j’ai mal, il faudra faire avec et rapidement se tourner vers d’autres objectifs. » Pour le grimpeur français, il est quoiqu’il en soit clair qu’une participation au Tour ne serait d’actualité que s’il s’estime en mesure d’aider son leader : « J’ai vécu 15 premiers jours difficiles l’an passé. Je sais que le Tour n’est pas une partie de plaisir lorsque l’on n’est pas à 100 %. C’est la course la plus difficile au monde. Je n’ai pas envie de faire n’importe quoi. Romain aura besoin de coéquipiers solides. » À l’heure actuelle, Chérel se dit plutôt « pessimiste » mais veut relativiser et envisage déjà d’être au départ de la Vuelta pour viser une victoire d’étape. « En soi, ce ne serait pas un drame de louper le Tour. Même si c’est la course la plus importante de la saison, ça ne sert à rien de se morfondre », a-t-il conclu.