Mikaël Cherel : « On a touché le fond »

Romain Bardet ne sera pas dans le top 10 du Tour de France pour la première fois depuis 2014. Distancé dès le Col du Soulor ce samedi, le leader d’AG2R-La Mondiale est arrivé au sommet du Tourmalet avec 20’19 » de retard sur le vainqueur Thibaut Pinot. Bardet n’avait jamais vécu pareille défaillance sur la Grande Boucle. La mine basse, l’Auvergnat est directement rentré au bus pour récupérer. C’est alors son lieutenant Mikaël Cherel qui a répondu à la presse.

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« C’est une journée qui va sans doute marquer notre histoire parce qu’on a vécu une détresse collective. On a tenu à rester solidaires autour de notre leader, réagissait Cherel visiblement abattu par la tournure des événements. On a construit des victoires ensemble, et là, on a perdu ensemble. Depuis le début de ce Tour, on prend peu de plaisir… On a déjà eu des mots forts de la direction sportive ce (samedi) matin, on ne baisse pas les bras, mais c’était vraiment une journée difficile. En fait, il y a beaucoup d’incompréhension. »

Rien ne semblait en effet annoncer une telle contre-performance. S’il n’était pas au top de sa forme sur le Dauphiné, Bardet avait tout de même bouclé l’épreuve à la 10e place. Il se classait ensuite deuxième du Mont Ventoux Dénivelé Challenge. « En amont, on a travaillé comme les années passées, expliquait Cherel. On a tous œuvré pour arriver au mieux ici, Romain y compris. C’est une journée comme il n’en a jamais vécu sur le Tour. Celle-ci, elle va nous marquer. On a touché le fond. Il faut avoir beaucoup d’humilité dans le sport de haut niveau. Les saisons sont faites de haut et de bas. Là, on était tout en bas. »

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