Marcel Kittel : « La meilleure forme de ma vie »

Marcel Kittel (Direct Energie) nous a habitué à 4 victoires par Tour de France. C’était le cas en 2013, c’était le cas en 2014… En 2015 il avait connu une mauvais année et n’avait pas fait le Tour et seul donc l’an passé, il n’avait remporté qu’une unique étape, à Limoges à la photo-finish devant Bryan Coquard. Sur ce Tour 2017, il cumule déjà quatre succès en… dix étapes donc cinq vrais sprints. Avec l’expulsion de Sagan il a aussi l’opportunité de remporter pour la première fois le maillot vert. Aujourd’hui à Bergerac il a démontré qu’il était sur une autre planète en battant lourdement tous ses adversaires.

Marcel, êtes-vous dans la meilleure forme de votre vie ?
Je peux dire que je suis le meilleur Marcel que j’ai jamais été (rires…). C’est la meilleur forme de ma vie, oui. C’est une vraie satisfaction et ça me donne beaucoup de confiance car ça montre que nous avons tout fait parfaitement pour que j’arrive frais et en forme au départ du Tour. Le planning de préparation était le bon, à la différence de l’an passé par exemple.

Il y a une semaine vous aviez dit que dans une semaine vous commenceriez à regarder pour le classement par points. Vous avez maintenant plus de 100 points d’avance sur votre dauphin, Michael Matthews. Vous pensez désormais vous battre pour cet objectif précis ?
Non pas du tout. Le problème avec le maillot vert est que si quelque chose se passe mal à l’étape 20 ou même à l’étape 21, vous le perdez et c’est fini. On a vu avec les leaders du classement général il y a deux jours que tout peut s’arrêter en une seconde. Je préfère donc me concentrer sur les points qui sont à ma portée et notamment le sprint final qui est le plus important. Je préfère me comporter comme si je n’avais pas ce maillot vert sur mes épaules.

Toujours concernant le maillot vert, avez-vous une tactique pour éviter que vos adversaires prennent des points sur les échappées des étapes de montagne ?
C’est arrivé il y a deux jours. Michael Matthews était dans l’échappée et il a passé deux cols Hors Catégorie à l’avant pour aller gagner le sprint intermédiaire. Ce n’est pas une surprise pour moi qu’il soit suffisamment fort pour réussir ça. Il n’y a rien que je puisse faire contre ça. Je dois juste prendre le plus de points là où je le peux.

Michael Matthews sera votre principal adversaire pour ce maillot ?
Il sera un opposant sérieux mais il n’est pas le seul, il suffit de prendre le classement. Il suffit d’être malade comme l’a été Arnaud Démare et tout peut changer. André (Greipel) et Alexander Kristoff se battent pour les points comme on a pu le voir et donc il faudra les surveiller aussi.

Un petit mot sur votre coéquipier Julien Vermote que vous félicitez beaucoup sur Twitter. A quel point est-il important ?
Il est plus que très important ! Ce que Julien fait en ce moment est incroyable. Il montre au monde qu’il est l’un des meilleurs de sa discipline car pour moi il s’agit presque d’une discipline à part entière, à la fois mentalement et physiquement. Rouler des heures en tête de peloton, conserver la même vitesse, bien faire attention que l’échappée ne prenne pas trop d’avance, qu’on ne revienne pas trop vite. Cela parait simple mais peu dans le peloton en sont capables.

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