Marcel Kittel change d’approche

Et de onze pour Marcel Kittel (Quick Step). Le sprinter allemand a montré une nouvelle fois qu’à la régulière il est une jambe au dessus de ses adversaires. Même son compatriote André Greipel (Lotto – Soudal) admet qu’il est le meilleur sprinter du moment. A Liège, lors de sa première victoire sur ce Tour de France 2017, Kittel confiait que malgré la victoire, rien ne s’était passé comme prévu. Une nouvelle fois aujourd’hui à Troyes, il revient d’assez loin. Sprint décousu une nouvelle fois ou tactique plus calculée ? L’explication pourrait être différente cette fois.

Marcel, cela fait deux fois que vous gagnez nettement en revenant de loin en « survitesse ». N’est-ce pas une situation qui vous avantage, même involontairement ?
Quand on regarde les sprints de l’an passé, on peut voir que j’étais assez souvent devant trop tôt et que je finissais par me faire battre… souvent par Mark Cavendish. Cela montre à quel point le timing est important dans un sprint, ce n’est pas que la puissance du train et la pointe de vitesse qui comptent. L’intelligence joue aussi, il faut lancer au bon moment. Mais je dois aussi être content d’avoir trouvé l’ouverture les deux fois. Ce n’est pas si facile.

C’est la première fois depuis 2014 que vous remportez plus d’une étape sur le Tour. Quel regard portez-vous sur le chemin parcouru depuis ?
Ça a été une longue route depuis 2014. C’est vrai que dans une carrière, il y a des hauts, il y a des bas. Je suis ravi d’avoir retrouvé ma pointe de vitesse à nouveau.

Vous aviez dit à Liège que le seul moyen d’avoir le maillot vert était que Sagan ne soit pas sur le Tour. Il n’y est plus…
C’est sûr que la situation est désormais différente. On verra. Pour l’instant mon unique objectif est de remporter des étapes. C’est de toute façon comme cela que je marquerai des points. Dans une semaine on fera le point et on verra si c’est un objectif atteignable, réaliste, auquel cas je pousserai plus pour l’atteindre. J’aimerai bien gagner le maillot vert mais pour l’instant le seul objectif ce sont les victoires d’étapes.

Vous égalez aujourd’hui le record d’Erik Zabel, coureur allemand le plus victorieux sur le Tour. Est-ce que c’est quelque chose qui vous motive ?
J’en suis très conscient puisque tout le monde me le demande. C’est une bonne chose, je peux dire aujourd’hui que j’ai remporté onze étapes du Tour de France, j’en suis très fier. Mais ce n’est pas de battre le record d’Erik Zabel qui me motive. J’essaye juste de rester calme et de me concentrer sur mon équipe et mon sprint et après on verra jusqu’où ça me portera.

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