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La journée galère d’Arnaud Démare

La formation FDJ a failli perdre son leader hier sur la huitième étape du Tour de France. Arnaud Démare a en effet était lâché après 30 kilomètres de course dans les premiers pourcentages. Sans force depuis deux jours, le sprinteur a pu compter sur le soutien de Mickaël Delage et Ignatas Konovalovas pour le ramener dans les délais et lui permettre de continuer. « J’ai eu deux anges gardiens exceptionnels aujourd’hui, disait-il. Honnêtement, j’ai senti de l’amour dans le coup de pédale de Mickaël Delage et Ignatas Konovalovas, ça m’a donné autant de frissons que tous les encouragements que j’ai eus tout au long de la journée. J’ai pensé à leurs proches, à leurs familles, à la femme de Kono, Edita, aux petits de Micka, Ethan et Enola, qui peuvent être fiers de leur papa. »

Comme sa journée à Vittel, marquée par sa victoire et une grande joie, le champion de France n’est pas près d’oublier cette journée de galère sur le vélo. « Franchement une journée comme aujourd’hui, ça reste gravé autant qu’une victoire parce que ce sont de vrais moments d’humanité que tu partages, et je suis fier que nous soyons allés au bout ensemble, ajoutait-il très ému, au bord des larmes. Il y a un moment où tu te dis que ton Tour est peut être terminé et que s’ils ne sont pas là, et bien tu peux être demain à la maison. Ils ne sont pas là que dans les victoires, mais aussi dans les moments de galère. Chapeau et merci les gars ! »

Le directeur sportif Thierry Bricaud, qui a passé la journée à soutenir le champion de france, était inquiet mais il a été rassuré à la mi-parcours. « Au début, j’ai eu peur, dit Thierry Bricaud. Ça ronflait devant et Arnaud n’était pas bien. Il n’arrivait pas à bouffer, n’avait pas de force. Il s’est refait progressivement et tant mieux parce qu’il ne serait jamais rentré dans les délais. Heureusement, il avait ses deux équipiers qui méritent tout notre respect. Ce fut pour eux une grosse journée de sacrifice. J’ai été rassuré après 90 kilomètres, Arnaud a retrouvé de meilleures jambes et subissait moins. Tous les trois ont fini par rattraper quelques coureurs mais ce fut une journée compliquée. » Le calvaire d’Arnaud Démare n’est peut-être pas terminé puisqu’il devra aujourd’hui affronter une étape dantesque avant de profiter d’une journée de repos qui pourra lui être très bénéfique.

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