Guillaume Martin parle d’un Tour de France « extrême »

Guillaume Martin a cette saison découvert le Tour de France, où il s’est notamment illustré en allant chercher la troisième place aux Rousses, avant de conclure l’épreuve en vingt-troisième position. Le jeune grimpeur de la formation Wanty-Groupe Gobert espère bien regoûter à la grande messe de juillet l’an prochain, mais il doit pour cela espérer l’invitation de son équipe. Dans cette perspective, il fera certainement office de fer de lance pour convaincre Amaury Sport Organisation, sur la lancée de son excellente fin de saison, incluant des victoires au Tour du Limousin, au Tour du Gévaudan ou encore au Tour de Toscane.

Présent à la présentation officielle du parcours mardi, à Paris, l’ancien pensionnaire du CC Etupes a en tous les cas bien conscience que la première partie de la Grande Boucle ne sera pas à son avantage, d’un point de vue personnel : « Il y en a pour tous les goûts ! Pour une équipe belge avec des flahutes comme nous, la première semaine peut être attractive, a-t-il commenté. Je pense notamment à l’étape des pavés qui, si nous sommes invités, peut convenir à pas mal de coureurs de l’équipe. Pour ma part, il s’agira plutôt de m’en sortir sans encombre. Il y aura de l’adrénaline, il ne faudra pas avoir peur de frotter mais cela rend la course intéressante. Et si je perds du temps, il restera deux semaines pour viser les victoires d’étape ou d’autres choses. »

Ces deux semaines s’articuleront autour des massifs alpestres et pyrénéens, plutôt copieux pour 2018. « Pour les coureurs de mon profil, il y aura de quoi faire avec des étapes et des montées inédites, mais aussi une journée avec plus de 5000 mètres de dénivelé, s’est-il délecté d’avance. C’est extrême dans le plat la première semaine avec des profils de classiques, mais ce sera également extrême en montagne. Il faudra travailler pour être capable de briller tant sur les étapes courtes que les étapes longues. Je devrai m’entraîner à être directement réactif, ce qui n’est actuellement pas mon point fort. J’ai un attachement particulier pour l’étape de La Rosière car elle est similaire à celle que j’avais remportée chez les jeunes au Tour de l’Avenir. J’ai aussi le souvenir du col des Glières, qui se termine par un chemin non asphalté et que j’avais déjà gravi au Tour des Pays de Savoie. Plusieurs étapes peuvent me plaire particulièrement ! »

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