Egan Bernal : « Tous les grimpeurs vont tenter des choses »
Egan Bernal arrive sur son terrain. Cinquième du général à l’aube du triptyque alpestre, le grimpeur colombien de 22 ans a une belle carte à jouer ce jeudi, entre Embrun et Valloire. Par trois fois, la course dépassera les 2000 mètres d’altitude avec les montées des Cols de Vars, de l’Izoard et du Galibier. Un enchaînement de rêve pour lui, comme pour les autres grimpeurs placés en embuscade.
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« Il va y avoir trois jours de bataille dans les Alpes. Au bout du compte, le Tour de France peut se gagner sur ces trois étapes. Tous les grimpeurs vont tenter des choses, annonçait le porteur du maillot blanc. Pinot, Landa… personne ne s’économisera. Le plus dur, c’est d’avoir encore de bonnes jambes après dix-sept jours de course. Le rythme que peuvent imposer certaines équipes peut créer de gros écarts. Et, du côté d’Ineos, cela dépendra bien sûr de nos sensations. Si nous n’avons pas les jambes, nous ne pourrons rien faire d’intéressant. »
Alors que son coéquipier et tenant du titre Geraint Thomas pointe à 1’35 » du maillot jaune de Julian Alaphilippe, Bernal n’est pas loin non plus. Il n’a que 2’02 » à refaire sur le numéro 1 mondial, mais se méfiait beaucoup du Français. « Alaphilippe me semble être un leader très solide. Tout le monde pensait qu’il allait perdre le maillot dans les Pyrénées et, au lieu de cela, il l’a gardé avec une avance importante. Cela fait de lui un rival à prendre en compte. »