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Daniel McLay monte en puissance

Huitième à Troyes jeudi, dixième hier à Nuits-Saint-Georges, Dan McLay se rapproche un peu plus des premières places dans les sprints du Tour de France. Mais comme plusieurs sprinteurs hier, le Britannique de Fortuneo-Oscaro s’est retrouvé coincé contre les barrières durant l’emballage final. Il évoque un petit manque de confiance qui pourrait lui permettre de terminer devant s’il parvient à y remédier. « C’était un final très rapide, j’ai essayé de rester dans les roues le plus longtemps possible et finalement j’ai attendu un peu trop longtemps avant de déclencher mon sprint, dit celui qui avait fini troisième à Montauban l’an passé. Je me suis retrouvé coincé contre les barrières, j’ai mis 100 mètres à me dégager et à pouvoir lancer mon effort. C’est ma faute, j’aurais dû me faire davantage confiance et démarrer mon sprint plus tôt. Mais, je suis loin d’être découragé pour la suite, bien au contraire. Il faut simplement que je me fasse confiance. Il y a une forte densité de très bons sprinteurs, cette année, on l’a encore constaté aujourd’hui, mais une surprise n’est pas impossible. »

Durant l’étape, la formation bretonne avait envoyé Maxime Bouet à l’avant. Le Français a souhaité anticiper des éventuels coups de bordures qui ne sont finalement jamais venus. « Ça pouvait ressembler à une échappée suicidaire sur le papier, mais il y avait un vrai coup à jouer sur cette étape propice aux bordures, explique-t-il. Je voulais anticiper l’accélération du peloton, pour éventuellement me faire reprendre par le premier groupe mais ça ne s’est pas passé comme ça. On est déjà à la septième étape, je tente des choses, je ne veux surtout pas arriver sur les Champs avec des regrets. Pour être honnête, je m’ennuyais un peu dans le peloton, ce n’est pas mon truc de ‘faire le mouton’ (rires), je voulais mouiller le maillot. A l’arrivée, il y a un peu de frustration de ne pas avoir le prix de la combativité quand on voit le peloton revenir sur nous on se raccroche à cela. C’est sûr, ce n’est pas une victoire d’étape, mais monter sur le podium du Tour n’est pas négligeable. C’est une course à part, la plus belle du monde. Pendant l’échappée, j’ai pris le temps de regarder tous ces gens qui m’encourageaient, ils avaient le sourire, ce sont des émotions que l’on peut vivre uniquement sur la grande boucle. »

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