Dan Martin perd gros alors que son équipe est victime d’une épidémie
Sale journée pour Daniel Martin (Quick Step). Son équipe habituellement si habile dans les bordures n’était pas là pour le protéger dans le final venteux de cette seizième étape. La faute notamment à une épidémie. Résultat Dan Martin, seulement aidé de Gianluca Brambilla dans le premier peloton n’a pas su accrocher le bon wagon quand les bordures se sont formées. Le débours est important : 51 secondes ! Au classement général il passe de la cinquième place qu’il occupait à 1’12 de Christopher Froome à la septième place à 2’03. Lui qui faisait un parcours sans faute mais qui avait déjà été lourdement pénalisé (1’15) lors de la chute de Richie Porte (BMC) voit ses chances de podiums s’éloigner un peu plus.
« Je n’avais pas de très bonnes jambes aujourd’hui et l’équipe a souffert. Il nous manquait Trentin (hors délai à Chambéry, étape 9) et Philippe Gilbert qui était malade hier. D’autres coureurs de l’équipe comme Vermote et Stybar sont malades… Tout le monde a souffert dans notre équipe aujourd’hui. Je n’avais que Brambilla avec moi. Il a fait un super travail. Je n’étais pas trop mal placé en haut de la bosse, j’aurai pu combler l’écart sauf que je n’avais pas les jambes et le vent était très fort. Ça arrive. J’avais travaillé si dur pour être dans cette position au général… Mais ce n’est pas fini ».
« J’ai peut-être fait une erreur, je ne sais pas. Je connaissais la route car nous étions venu avec Paris-Nice. Je savais que ce serait dangereux. Je savais qu’il y aurait du vent et je savais quel effet il pouvait avoir car quand nous étions venu ici et que Andre (Greipel) avait gagné, le vent avait failli coupé le peloton en deux. Je pensais être bien placé… C’est comme ça. Maintenant je vais peut-être avoir un peu plus de libertés ».