Alexis Gougeard : « Je sais qu’un jour ça va marcher »
Alexis Gougeard et ses quatre compagnons de fuite ont donné du fil à retordre au peloton, ce mardi, sur la seizième étape du Tour de France. Parti après quatre kilomètres avec Stéphane Rossetto, le rouleur d’AG2R-La Mondiale a vite vu le renfort de Lukasz Wisniowski, Paul Ourselin et Lars Bak. Ce groupe de solides baroudeurs n’a jamais disposé de plus de 2’10 » de marge sur le peloton, mais a tout de même su opposer une belle résistance. Ils ont finalement été repris à moins de trois unités de la ligne, après 170 kilomètres de fugue. Une performance qui a offert à Gougeard le titre de coureur le plus combatif du jour.
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« Je sais qu’un jour ça va marcher et ça sera une belle victoire. J’ai voulu y aller pour me rassurer, mettre le nez devant et trouver des sensations. Depuis le début du Tour, j’ai pris zéro échappée alors que je suis un attaquant. Ça fait du bien, se réjouissait Gougeard à notre micro. Ils ne nous ont pas laissé beaucoup de terrain, mais j’ai bien géré mon effort. Je n’ai pas forcé beaucoup, je prenais mes relais tranquille jusqu’à trente bornes de l’arrivée, où on a commencé à accélérer tous les cinq, tous ensemble. Là, on a réussi à jouer un peu. Un jour, ça va marcher! »