Alexander Kristoff et Katusha à la recherche du bon timing
Que faire quand on est un sprinter et qu’on n’est pas le plus rapide ? Alexander Kristoff (Katusha – Alpecin) n’a toujours pas résolu l’équation. Le Norvégien n’a aucune difficulté à admettre la supériorité de Marcel Kittel (Quick Step) dans les emballages. « Il doit vraiment se louper pour que les autres puissent gagner » reconnaissait le Norvégien à la fin de l’étape hier. Une situation qui s’est pourtant produite à Vittel mais c’était alors Arnaud Démare (FDJ) qui s’imposait nettement devant Peter Sagan (Bora – Hansgrohe) avant que celui-ci ne soit déclassé et exclu. Kristoff, troisième, est réintégré deuxième. A Troyes, il a trouvé trois coureurs plus rapide que lui : Kittel bien sûr, Démare à nouveau et André Greipel (Lotto – Soudal).
« J’ai glissé avec ma roue avant à un moment. J’étais chanceux de ne pas tombé mais j’ai perdu de la vitesse. J’étais dans la roue de Rick (Zabel) j’attendais qu’il lance mais il n’a jamais lancé. Je ne sais pas ce qui s’est passé. J’ai attendu un long moment avant de me lancer. J’y suis allé et j’ai d’abord dû contourner Rick et après j’ai pris trop de vent. Ce n’était pas parfait ».
Zabel expliquait sur le site de son équipe ce qu’il s’était passé : « Après la chicane à 800 mètres de l’arrivée j’ai dû freiné beaucoup plus fort que prévu. Roelandts et Greipel (Lotto – Soudal) avait une meilleure trajectoire et se sont insérés en prenant la roue de Marco (Haller). J’étais dans la roue de Greipel mais il y avait déjà un trou de 5 mètres. J’étais déjà en train de sprinter alors qu’il restait encore 800 mètres avant l’arrivée et au moment du sprint, j’étais trop court ».
Kristoff, conscient de son manque de vitesse pure, espère désormais un terrain plus propice : « Je manque un peu de vitesse sur les autres mais si la course est un peu plus dure qu’aujourd’hui (hier) avec un parcours où la difficulté est plus sur la fin, alors je peux avoir ma chance ».