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Sebastian Langeveld : « J’ai eu beaucoup de malchance ces dernières années »

Chez Cannondale – Drapac, Paris-Roubaix s’annonçait moyennement. Sep Vanmarcke, le leader, et Taylor Phinney étaient forfait. Heureusement il restait la « surprise » Dylan Van Baarle, quatrième du Tour des Flandres il y a une semaine. Mais c’est finalement un autre homme vert qui a fait une superbe course : Sebastian Langeveld.

« Toute la journée était à fond ! nous expliquait-il à l’arrivée. Il n’y a jamais eu un seul moment où le peloton s’est arrêté. C’était très rapide, probablement l’une des éditions les plus rapides de l’histoire. Assez tôt, à peut-être 50 ou 60 kilomètres déjà, sur le secteur de Mons-en-Pévèle, on pouvait voir beaucoup de coureurs exténués. J’étais aussi fatigué mais j’ai essayé de suivre le bon groupe. Il fallait avoir les bonnes jambes. Quand nous sommes arrivés au Carrefour de l’Arbre, c’était homme contre homme et nous en sommes ressortis à trois avec Greg Van Avermaet et Zdenek Stybar. Nous avons associés nos efforts jusqu’à quatre kilomètres, on s’est un peu attaqué et… oui… podium »

« C’est un sprint très spécial sur le vélodrome et je ne suis pas un pistard, poursuit-il. C’était ma première fois ! Je suis déjà arrivé sur le vélodrome pour une deuxième place il y a quelques années mais c’était différent. Je veux dire là il y avait Van Avermaet, Champion Olympique, un coureur très rapide et Stybar qui est aussi un grand coureur. J’ai passé quelques kilomètres dans les roues aujourd’hui alors je pense que troisième est ma place et j’en suis très très content. »

Sebastian Langeveld s’était révélé en 2011, alors qu’il était chez Rabobank, en remportant l’Omloop Het Nieuwsblad. Très prometteur à l’époque, il n’avait ensuite jamais confirmé. A désormais 32 ans il crée une petite surprise. Il nous explique : « J’ai eu beaucoup de malchance ces dernières années avec des blessures, des maladies… Mais dans l’équipe et autour de moi, on m’a toujours poussé à travailler, à continuer de faire le maximum et aujourd’hui je suis le podium d’un Monument ». La question est maintenant de savoir si c’est une renaissance éphémère ou durable.

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