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Zdeněk Štybar : « C’est enfin arrivé »

Zdenek Stybar a ce samedi réparé ce qui pouvait sembler être une anomalie. Passé du cyclo-cross à la route en 2011, en intégrant la formation Quick Step, le Tchèque avait très vite montré de grosses aptitudes pour les épreuves dites pavées. D’ailleurs, quelques semaines après son transfert, il se classait troisième de l’étape … du Mont Cassel, sur les 4 Jours de Dunkerque. Une étape qu’il remportait dès l’année suivante. Ce n’est toutefois qu’à compter de 2013 que Stybar s’est fait une place dans l’armada Quick Step sur les Classiques flandriennes, signant une sixième place sur Paris-Roubaix dès sa première participation. Parfois bridé dans l’écurie de Patrick Lefévère, l’ancien champion du monde de cyclo-cross a malgré tout enchaîné les accessits sur ces courses si particulières ces dernières années, frôlant le sacre sur l’Enfer du Nord en 2015 et 2017 (2e, à chaque fois battu au sprint). Mais donc, jusque là, aucune grande victoire sur une Classique du Nord. Il lui a fallu attendre ce 2 mars 2019 pour connaître cette sensation.

« C’est un sentiment très agréable, a-t-il alors assuré, le sourire aux lèvres, après son sacre dans l’Omloop Het Nieuwsblad ce samedi. C’est enfin arrivé. J’ai enfin réussi à conclure sur l’une des ces Classiques belges, qui plus est sur une de mes préférées. Je suis ravi que ça m’ait souri aujourd’hui car la forme est bonne et l’équipe avait aussi placé beaucoup de confiance en moi, ce qui est toujours rassurant. Je suis très heureux ». Cette grande victoire, Stybar ne l’a pas volé. Non seulement car il a maintes fois essayé par le passé, mais aussi car il était parmi les plus forts ce samedi. Après être sorti avec Greg Van Avermaet (CCC), Alexey Lutsenko (Astana), Tim Wellens (Lotto-Soudal) et Dylan Teuns (Bahrain-Merida) à 30 bornes de la ligne, le Tchèque n’a jamais semblé en difficulté. « La situation dans le final était difficile à gérer, a-t-il toutefois reconnu.  Il y avait toujours une petite pression du groupe de chasse. Mais je crois qu’on a bien coopéré, c’était un groupe très costaud. Il y a eu un premier test sur le Mur [de Grammont], un second sur le Bosberg, mais on est resté ensemble, on a joué le jeu et on savait qu’on pouvait tenir jusqu’à l’arrivée. En réalité, je comptais attendre le sprint, mais quand l’occasion s’est présentée, je me suis dit que c’était le moment d’attaquer. Il reste deux kilomètres, plus ou moins, et je crois que c’était le bon moment pour tenter et tout mettre. »

Sa puissante attaque a même mis en difficulté Greg Van Avermaet, qui a du se résoudre à le laisser partir. C’est alors en solitaire que Zdenek Stybar s’est offert sa première Flandrienne. De là à dire que le départ de Niki Terpstra l’a aidé à prendre plus d’ampleur chez Deceuninck-Quick Step ? « Je crois que dans l’équipe, tout le monde a sa chance, a coupé le coureur de 33 ans, qui avait exhibé sa forme en remportant l’étape de Malhao sur le Tour d’Algarve le week-end dernier. Aujourd’hui, ça a marché pour moi, sur d’autres courses, ça fonctionne pour d’autres. Tout le monde dans l’équipe sait comment on fonctionne et quel est notre état d’esprit. Je m’en fiche de savoir qui est le leader. Personne ne s’auto-proclame leader chez nous. Nous sommes le  »Wolfpack » ! »

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