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Nacer Bouhanni : « Je ne peux pas être sûr de moi après Tirreno »

Nacer Bouhanni a besoin de se relancer. Après un début de saison encourageant, le sprinteur de Cofidis est tombé malade à son retour du Tour d’Oman. « Un contre temps de dix jours » qui a lancé une période de galère avec un abandon sur Kuurne-Bruxelles-Kuurne et une arrivée hors délai d’entrée sur Tirreno-Adriatico. Depuis, Bouhanni a pris le départ du Nokere Koerse (53e). Une occasion de tourner les jambes avant le départ, samedi, de Milan-Sanremo. Nous l’avons rencontré jeudi soir à son hôtel pour faire le point sur sa forme et ses attentes à l’approche du premier Monument de la saison.

« C’est une course incertaine. Il peut y avoir un puncheur qui s’impose avec quelques secondes ou un sprint massif. C’est toujours un grand suspense, prévient Bouhanni devant notre caméra. Moi je vais attendre le sprint, je vais faire le maximum pour être placé et survivre sur les montées comme la Cipressa et le Poggio pour disputer la victoire. C’est toujours difficile de prévoir un scénario. Il y a des équipes qui voudront dynamiter la course, d’autres voudront contrôler. »

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Si le scénario de la 110e édition de la Primavera est incertain, l’état de forme du champion de France 2012 l’est aussi. Sur Tirreno, la semaine passée, il s’est fait lâché rapidement sur le chrono par équipes d’ouverture. Bouhanni a alors été le seul coureur hors délai de l’épreuve. « Je n’ai pas réussi à suivre le rythme. Au bout de deux kilomètres j’étais lâché et je me suis retrouvé hors délai. C’était compliqué, se souvient Bouhanni. Après je suis allé sur le Nokere, j’ai refait un petit bloc d’entraînement chez moi à Aix-en-Provence. Je n’étais vraiment pas bien en sortant de Tirreno, là ça commence à aller mieux. J’espère être bien samedi. Je ne sais vraiment pas ce qui s’est passé. Ça n’allait pas du tout. J’étais déjà malade avec deux semaines sous antibiotiques après le Tour d’Oman. Je ne sais pas si c’était le contre-coup, mais ça n’allait vraiment pas. C’était impossible de forcer, je ne comprenais pas. Au bout de deux relais, j’étais à bloc… »

Après cette contre-performance, lui-même avait du mal à situer sa condition. Pas sûr que les 291 kilomètres de Milan-Sanremo soient l’idéal pour se relancer après une période difficile. « Confiant, c’est un grand mot… Je n’ai disputé que le Nokere depuis. C’est une course qui a été très nerveuse avec beaucoup de chutes. Je suis déjà content d’être resté sur mon vélo, je pense que ça ne va me faire que du bien en vue de samedi. Je ne peux pas être sûr de moi après Tirreno, ce serait prétentieux. J’espère être bien. C’est une course d’un jour, il faut être bien le jour J. Je me suis beaucoup entraîné, j’ai fait tout ce qu’il fallait. On verra bien, en tout cas je ferai le maximum. »

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