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Milan-Sanremo : Dumoulin pointe son manque d’explosivité, Matthews impressionne

Hier, deux coureurs de la formation Sunweb ont réussi à franchir la ligne avant le peloton principal, qui s’est joué la quatorzième place de Milan-Sanremo. Mais Tom Dumoulin et Michael Matthews, pour les citer, n’ont en fait hérité « que » des onzième et douzième places à l’arrivée de la Primavera 110ème du nom. Si le résultat brut ne peut évidemment satisfaire des coureurs de ce calibre, chacun d’eux tentait de trouver du positif dans sa prestation.

Pour autant, c’est par un constat limpide que le grand Néerlandais introduisait son propos. « Depuis que je me concentre sur les Grands Tours, je n’ai plus cette accélération dans les jambes pour accompagner les meilleurs, a-t-il signalé auprès du Telegraaf, justifiant ainsi son absence dans le groupe Alaphilippe au sommet du Poggio. J’étais parfaitement positionné et j’avais de bonnes jambes, mais ces dernières années, depuis que je me suis davantage focalisé sur mes capacités de grimpeur, je n’ai plus cette explosivité dans les jambes. Ensuite, dans les rues de Sanremo, et bien que de retour parmi les premiers, je n’ai pas pu faire mieux. Matteo Trentin a effectué un démarrage à deux kilomètres de l’arrivée. Cela aurait pu être un bon moment pour y aller, mais je ne pouvais tout simplement pas l’accompagner. Je ne pouvais pas faire mieux que onzième aujourd’hui. Étant donné mes qualités actuelles de cycliste, je pense donc pouvoir être très satisfait de ce résultat. »

Dernier du sprint dans le groupe de tête, Tom Dumoulin a franchi la ligne cinq secondes devant son compère Michael Matthews qui, pourtant en compagnie de Matej Mohoric et Vincenzo Nibali à l’entame de la descente du Poggio, n’a lui pas réussi à opérer la jonction. « Je savais que Michael était derrière, mais il n’a tout simplement pas pu revenir, et même si je m’étais décroché pour l’attendre, nous n’aurions pas réussi, a assuré le Batave. Nous avons fait de notre mieux aujourd’hui et j’ai le plus grand respect pour Michael, qui réussit à revenir si fort et si rapidement après la chute ». Beaucoup ont d’ailleurs été impressionné par l’Australien, certes sur le podium de l’épreuve en 2013, mais qui avait été contraint à l’abandon suite à une grosse chute dès la première étape de Paris-Nice.

C’est donc avec seulement l’Omloop Het Nieuwsblad (12e) et une demi-étape sur la Course au Soleil dans les jambes que le coureur de 28 ans s’est présenté sur la Classicissima hier. « Je suis heureux d’être de retour, j’avais un grand sourire du départ jusqu’à environ 60 km de l’arrivée, moment où les jambes ont commencé à me faire mal, a commenté Michael Matthews après coup. C’était une bonne journée pour moi à titre personnel. J’étais là sur la Cipressa et le Poggio après seulement un jour et demi de course cette saison. Je pense que cela montre que la forme est bonne et que j’ai juste besoin d’un peu plus de compétition pour être au top. »

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