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Grand Prix de Larciano : Adam Yates récupère son bien

Victorieux en 2014 du Grand Prix de Larciano, Adam Yates a récupéré son titre sur la semi-Classique italienne ce dimanche. Le coureur britannique a enlevé sa première victoire de la saison en réglant sur la ligne un petit groupe de six coureurs qui s’était extrait dans l’ultime difficulté. Il devance Richard Carapaz (Movistar) et Rigoberto Uran (Cannondale-Drapac). 

L’échappée du jour ne tarde pas à se dessiner sur ce Grand Prix de l’industrie et de l’artisanat – nom complet – de Larciano. Deux hommes prennent les devants dans les dix premiers kilomètres : Nils Politt (Katusha-Alpecin) et Davide Oricco (Sangemini – MG.Kvis). Adriano Brogi (GM Europa Vini) et Angelo Raffaele (D’Amico Utensilnord) sortent à contre-temps et mettent près d’une heure à rejoindre le duo de tête. Après 53 kilomètres, quatre hommes mènent donc les débats, plus de sept minutes devant un peloton sous la commande de Bahrain-Merida. Quelques temps plus tard, les coureurs en finissent du quatrième tour « plat » autour de Larciano, et entament le premier des quatre boucles suivantes, bien plus bosselées. Alors, à la mi-course, soit à 100 kilomètres du but, la première ascension de San Baronto est entamée. Au sommet des neuf kilomètres de montée, le peloton se fait un peu plus pressant, à seulement quatre minutes.

Toujours sous la conduite des coéquipiers de Vincenzo Nibali, le peloton poursuit sa remontée dans le tour suivant, alors que Raffaele doit lui abandonner sa place dans le groupe de tête. Celui-ci se disloque d’ailleurs complètement juste avant l’entame de l’avant-dernier tour. Politt place une offensive et laisse ses poursuivants italiens sur le carreau. C’est donc en solitaire que l’Allemand poursuit sa route, alors que le peloton s’organise en vue des cinquante derniers kilomètres. Politt s’en va aborder la troisième ascension de San Baronto en solo, mais le peloton, revenu à moins de deux minutes, s’agite clairement. La formation Orica-Scott lance les hostilités et accélère le tempo. Juste avant le sommet de la montée, Politt doit rendre les armes mais le peloton se reforme dans la descente. C’est alors Franco Pellizotti (Bahrain-Merida) qui passe à l’attaque. Il est rejoint quelques instants plus tard par Davide Ballerini (Androni-Sidermec). Les deux hommes collaborent et franchissent une nouvelle fois la ligne d’arrivée avant le dernier tour.

Ils ne comptent toutefois qu’une quinzaine de secondes sur un peloton mené par la Cannondale-Drapac, entre autres. Pellizotti et Ballerini résistent malgré tout jusqu’au pied de la montée de San Baronto. Le train de la formation Bora-hansgrohe leur est toutefois fatal dès les premières pentes. Le peloton les avale et les premières attaques interviennent. Julian Arredondo lance une attaque, suivi d’Egan Bernal (Androni-Sidermec), avant que Mattia Cattaneo (Androni-Sidermec) et Simon Clarke (Cannondale-Drapac) ne fassent également le jump. Toutefois, les favoris montrent le bout de leur nez à l’approche du sommet, notamment par l’intermédiaire d’Adam Yates (Orica-Scott), qui fait la différence. Le Britannique n’emmène que Rigoberto Uran et le duo reprend Cattaneo, Bernal et Clarke dans la partie la plus difficile. Peu après, Richard Carapaz (Movistar) revient lui aussi sur la tête.

Les six hommes unissent leurs efforts pour maintenir leur avance sur un peloton plus étoffé en chasse. À dix kilomètres du but, celui-ci pointe à environ vingt secondes. L’entente reste assez cohérente en tête et permet aux coureurs de se projeter vers le final avec la possibilité de jouer la victoire. Ils basculent dans l’ultime descente du jour bien groupés, sans que personne ne fasse la différence dans cette section non plus. Se profilent alors les deux derniers kilomètres. Les attaquants s’observent un moment et Cattaneo tente d’en profiter avec une attaque dans le dernier kilomètre. Simon Clarke va le chercher et tout ce petit monde se regroupe avant les derniers hectomètres. L’Australien continue de mener le groupe pour Uran mais c’est Carapaz qui lance le sprint dans le faux-plat final, suivi de Yates et Uran. Le Colombien n’a toutefois pas la force de passer, et c’est le Britannique qui prend le meilleur sur ses concurrents. Au sprint, Adam Yates récupère donc son titre, et devance Carapaz et Uran sur la ligne.

Classement

1 Adam Yates (ORICA-Scott)
2 Richard Carapaz (Movistar Team) m.t
3 Rigoberto Uran (Cannondale-Drapac Pro Cycling Team) m.t
4 Mattia Cattaneo (Androni Giocattoli – Sidermec) à 2 secondes
5 Egan Arley Bernal (Androni Giocattoli – Sidermec) m.t
6 Simon Clarke (Cannondale-Drapac Pro Cycling Team) à 4 secondes
7 Francesco Gavazzi (Androni Giocattoli – Sidermec) à 17 secondes
8 Filippo Pozzato (Wilier Triestina) à 18 secondes
9 Paolo Totò (Sangemini – MG.Kvis) m.t
10 José Joaquín (Rojas Movistar Team) à 19 secondes

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