Mark Cavendish à la chasse au record d’Eddy Merckx
Le sprinteur britannique est le deuxième coureur à avoir le plus gagné sur le Tour de France. Il compte trente victoires sur l’épreuve, soit quatre de moins que le Cannibale. A 33 ans, il se présente sur le Tour de France avec l’objectif d’égaler la plus grande légende cycliste de tous les temps.
Mark Cavendish a rendez-vous avec l’histoire. Le sprinteur de la Dimension Data se présentera samedi au départ du Tour de France avec l’ambition d’égaler les 34 victoires d’étapes d’Eddy Merckx. A 33 ans, le temps est compté pour le Britannique. D’autant qu’il n’a pas semblé cette saison retrouver les jambes qui l’avaient conduit au succès sur quatre étapes du Tour de France 2016. « Gagner trente-quatre étapes, c’est le but de ma carrière, annonce Cavendish ce mercredi dans les colonnes du Guardian. Je voudrais l’atteindre, mais c’est plus facile à dire qu’à faire. Les gens pensent que c’est facile, mais ils ne voient pas le travail qu’il y a derrière, loin de ma famille. Les jours passés à grimper, s’entraîner à l’extérieur dans toutes les conditions météo, en essayant de garder de la vitesse pour le sprint. J’ai de la chance, quand je gagne, ça paraît facile. »
A ce jour, le Britannique est pointé à quatre unités du champion belge. Après une tentative avortée prématurément l’an dernier à la suite d’une grosse chute dans le final de la 5e étape, Cavendish se présentera samedi au départ de la compétition avec une ambition décuplée. Interrogé sur les conséquences de l’accrochage avec Peter Sagan (Bora) sur le Tour 2017, Cavendish a déploré les dommages irrémédiables de l’accident, mais préfère regarder vers l’avenir. «Je n’ai pas peur, mais maintenant je pense aux conséquences. Après la chute de l’an dernier, mon épaule ne sera plus jamais comme avant, regrette-t-il. Je peux le sentir quand je suis sur le vélo, cela affecte ma position quand je sprinte. Mon épaule est définitivement endommagée. Bien sûr je pense aux conséquences, mais ce qui s’est passé, c’était en 2017. C’est le passé. J’attends avec impatience le Tour de cette année. » A commencer par la première étape, ce samedi, qui devrait se jouer sur un sprint massif et offrira le premier maillot jaune du 105e Tour de France, un honneur que Cavendish a déjà connu en 2016.