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Jasper Stuyven : « J’ai dû réfléchir vite, et c’était le meilleur choix que je pouvais faire »

La formation Trek Segafredo a imposé une course d’attaques, hier, lors de la troisième étape du Tour d’Allemagne. Un scénario qui lui a souri puisque son sprinteur Jasper Stuyven récupère le maillot rouge de leader. Après un coup d’éclat en compagnie de Kasper Asgreen, il doit se contenter d’une seconde place sur l’étape mais récupère le leadership. Il se positionne comme l’un des outsiders pour les futurs championnats du monde en admettant que sa forme soit ascendante. Jasper Stuyven se dirigera auparavant du côté du Canada pour les Grands Prix de Québec et de Montréal. Aujourd’hui, en plus de défendre son maillot de leader, il aura ses chances de décrocher la victoire d’étape. À l’arrivée, le Flandrien est revenu un long moment sur le final auprès de son équipe.

« J’étais vraiment en train de souffrir là-bas. Je sais que je viens tout droit d’un stage en altitude et j’ai la sensation de pouvoir rouler à un gros tempo, mais il me manque un peu de rythme de course, et dans ces montées, je le sens. Mais je sais aussi que je peux garder ce tempo, donc il s’agissait de ne pas se faire lâcher dans l’ascension et d’en laisser un petit peu dans le réservoir pour placer une accélération à la bascule. J’ai pu le faire, et c’était à Toms et moi de contrôler la course. »

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« J’ai vu une opportunité d’attaquer de derrière, et je l’ai fait. J’avais un bon écart, et puis Asgreen m’a rattrapé. Il m’a tout de suite dit :« Je prends l’étape et tu prends le général », mais je ne savais pas où il se trouvait dans le CG jusqu’à ce que Kim (Andersen, le DS) dise à la radio qu’il était loin. Donc je savais que je devais faire un choix. Je pouvais jouer avec, mais on aurait pu se faire reprendre parce qu’il ne tirerait pas avec 3 coéquipiers derrière lui. J’ai donc décidé de continuer à rouler avec lui pour prendre le plus de temps possible au général, et il remporte l’étape. C’est comme ça parfois en vélo. J’ai dû réfléchir vite, et c’était le meilleur choix que je pouvais faire à ce moment-là. J’aurais pu essayer de jouer la victoire, j’espère ne pas le regretter aujourd’hui. »

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