Pascal Ackermann : « Je me suis enlevé beaucoup de pression »
Pascal Ackermann était encore le plus fort, ce dimanche, à l’arrivée de la Clásica de Almería. Comme en 2019, le sprinteur allemand de la Bora-hansgrohe a signé son premier succès de la saison à Roquetas de Mar. « L’an dernier j’avais signé ma première victoire ici, je le refais cette année : j’espère donc connaître la même réussite en 2020 qu’en 2019 », nous confiait-il tout sourire après être monté sur le podium. Ackermann avait alors signé treize succès, dont deux sur le Giro, malgré la concurrence de Peter Sagan et Sam Bennett pour le poste de sprinteur numéro 1.
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Bennett parti chez Deceuninck-Quick Step pour lui faire de la place, Sagan désormais concentré sur les grandes classiques et le Tour de France, le coureur de 26 ans sait qu’il a un nouveau statut à assumer. Grand favori ce dimanche, il n’a alors pas hésité à lancer son effort en premier pour disposer d’Alexander Kristoff et Elia Viviani. Un choix payant puisque ses deux poursuivants n’ont jamais fait illusion pour la gagne. « J’attendais déjà cette victoire ! Ma forme était bonne à Majorque et j’avais manqué de chance sur mes deux premiers sprints de la saison, poursuivait Ackermann, deuxième de ses deux courses de rentrée. Cette fois, nous avons tout bien fait, en équipe. C’était très dangereux et nerveux aujourd’hui, mes coéquipiers ont fait un super boulot en me protégeant à l’avant. Je suis très content de l’équipe. »
La suite de sa saison va maintenant le mener dans les Emirats, où il disputera la deuxième édition de l’UAE Tour, du 23 au 29 février. « Je me suis enlevé beaucoup de pression aujourd’hui, je peux maintenant me diriger sereinement vers l’UAE Tour », concluait-il à notre micro. Ackermann pourra alors se confronter à un plateau de sprinteurs de premier plan, au sein duquel figurera notamment son ancien coéquipier Sam Bennett.