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Elia Viviani : « Je voulais vraiment ce maillot »

Sacré à de multiples reprises au niveau international sur la piste, Elia Viviani n’avait pas encore connu cette joie sur la route. C’est désormais chose faite grâce à un triomphe étincelant ce dimanche lors du championnat d’Europe à Alkmaar. « C’est une émotion très particulière de revêtir ce beau maillot, a-t-il savouré à notre micro. J’ai porté celui de champion d’Italie pendant un an et je voulais vraiment celui-ci. J’avais une très grosse envie de gagner aujourd’hui. Collectivement, nous avons couru à la perfection, les gars ont été fantastiques, toujours à mes côtés. Nous n’avons pas gagné au sprint, mais c’était pour autant une très belle tactique de course de la part de notre équipe ».

C’est en effet au terme d’une course rondement bien menée par la Squadra Azzurra, qui a fait exploser ce qui restait du peloton à 65 kilomètres du but, que le Transalpin de 30 ans a conquis son neuvième succès de la saison. Dans les deux derniers tours, il s’est chargé de finir le travail, prouvant qu’il était bien plus qu’un ‘simple’ sprinteur. « Le peloton se rapprochait un peu et l’énergie commençait un peu à manquer à l’avant, a-t-il exposé. Lampaert a placé une accélération avant un virage et quand on s’est retourné, nous n’étions plus que trois. À partir de ce moment-là, je me suis dit : « Allez, il faut essayer. Maintenant qu’on est là, on va jouer jusqu’au bout ». On s’est entendu jusque dans le dernier tour, où la tactique est rentrée en ligne de compte. Lampaert était le plus gros rouleur tandis qu’Ackermann et moi étions naturellement plus confiants au sprint. Mais quand j’ai vu qu’Ackermann n’arrivait pas à boucher le trou, j’ai sprinté pour accompagner l’attaque de Lampaert. Je savais que si je le reprenais, j’étais plus rapide. J’ai bien joué mes cartes, c’était parfait ».

Futur coureur de la Cofidis, Viviani n’arborera donc pas le maillot l’équipe nordiste lors de ses huit premiers mois. Cédric Vasseur ne devrait toutefois pas lui en tenir rigueur. « Après le titre de champion du monde vient celui de champion d’Europe, et même si ce sera pas simple de l’honorer pendant un an, j’espère faire du mieux possible, un peu comme l’a fait Trentin lors de l’année écoulée, a conclu l’Italien. L’an prochain, j’aurai donc le maillot étoilé, et c’était toujours spécial d’avoir un maillot distinctif. J’en suis ravi ».

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