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Bretagne Classic Ouest-France : une édition 2018 plus sélective

L’ancien GP de Plouay, renommé Bretagne Classic Ouest-France depuis 2016, verra cette année son parcours légèrement modifié. En effet les organisateurs ont souhaité durcir légèrement le final de la course afin de rendre celle-ci plus favorable à l’attaque, sans la dénaturer.

La Bretagne Classic Ouest-France se termine par le parcours des championnats du monde de 2000, où Romans Vainsteins s’était imposé : le circuit Jean-Yves Perron. C’est ce circuit qui est remanié en deux points par l’organisation, avec d’une part le retour de la côte du Moulin (et précédée d’un virage en épingle) présente sur la course pendant dix ans, puis absente des débats depuis 2012 ; mais aussi une succession de virages avant d’aborder la côte du Bois de Kerlucas.

Le président de l’organisation de la course Jean-Yves Tranvaux, s’est exprimé sur ces changements auprès du journal Ouest-France : « Le fait de tourner dans les petites rues de Plouay va mettre le peloton en file indienne. En raison du virage, les coureurs arriveront dans la côte du Moulin à très faible allure. Contrairement aux années précédentes, ils ne pourront plus attaquer l’ascension du Lézot (suivant la côte du Moulin) en étant sur toute la largeur de la route, et il sera plus facile de tenter quelque chose à cet endroit. Je me rappelle d’ailleurs qu’en 2002, l’année de la victoire d’Andy Flickinger, une échappée s’était formée dans la côte du Moulin. »

Concernant le second changement, la chicane précédant le passage de la côte du Bois de Kerlucas, l’organisateur déclare : « Au pied de la bosse, on a des pourcentages à 19 % si on prend le virage à la corde, certains coureurs dans le peloton pourraient mettre pied à terre puisqu’ils entameront la montée en étant quasiment à l’arrêt. Cette année, je suis persuadé qu’ils devront mettre le petit plateau pour passer ! » En 2017, c’est par un sprint de la course s’était conclue, avec la victoire d’Elia Viviani devant Alexander Kristoff et Sony Colbrelli. Jean-Yves Tranvaux semble espérer un scénario différent : « Le circuit sera plus sélectif, et favorisera les attaquants. Notre volonté était aussi de créer deux nouveaux endroits stratégiques, où le public pourra se placer afin de voir passer les coureurs à faible allure. »

 

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