Flèche Brabançonne : Silvan Dillier ravi de sa forme, moins du résultat

Aux portes du top 20 lors de ses deux premières participations, Silvan Dillier a intégré le top 10 de la Flèche Brabançonne mercredi. Jouissant d’une liberté accrue au sein de la BMC, le jeune Suisse est passé à l’offensive dans la dernière heure de course. À contre-temps, il est malgré tout parvenu à revenir sur la tête de course et à disputer la victoire. Les derniers hectomètres n’ont toutefois pas été à la hauteur du reste de sa performance, puisqu’il n’a pris que la huitième place sur la ligne, au sein du groupe de dix qui s’est joué la gagne.

À la fois satisfait et déçu, Dillier racontait sa course dans un communiqué : « C’est toujours compliqué sur ce genre de circuit. Quand j’ai fait cette course pour la première fois, Ben Hermans l’a gagné au sein d’un petit groupe après une attaque de loin. Je pensais donc qu’il était important d’arriver sur le circuit bien placé et attendre que la sélection se fasse au gré des bosses. Puis, une échappée s’est formée à deux tours et c’est pourquoi j’ai augmenté la vitesse et attaqué dans la montée après la ligne d’arrivée. J’étais dans un groupe avec des gars qui avaient des coéquipiers devant et ils ne voulaient pas travailler avec moi. J’ai donc dû attendre la montée en pavés suivante, car je savais que si je tenais un rythme assez élevé, je pourrais y faire la jonction. C’est ce qui s’est passé et la course s’est de nouveau ouverte pour la BMC et moi-même. »

Deuxième d’À Travers la Flandre Occidentale il y a plus d’un mois, Silvan Dillier espérait sans doute un nouveau podium cette saison. Il n’a pas été au rendez-vous hier, et l’ancien vainqueur d’étape sur le Tour d’Alberta semblait avoir un début d’explication. « Je suis super content de ma forme, a-t-il assuré. Mais à environ cinq kilomètres de l’arrivée, j’ai cogné quelque chose. Je ne sais pas exactement quoi, mais nous avons roulé sur les pavés, j’ai tapé un trou et ma selle a glissé. Avec cette nouvelle position, j’ai commencé à avoir des crampes. Mon sprint a été perturbé pour cette raison car mes jambes ont explosé. C’est dommage que je n’ai pas pu faire mon sprint normalement. »

Le coureur hélvète a malgré tout apporté des garanties à l’approche des Ardennaises. Il sera d’ailleurs aux côtés de Greg Van Avermaet sur l’Amstel Gold Race, et peut-être pas seulement en tant qu’équipier : « Je tiens une bonne forme depuis quatre ou cinq semaines. Sur l’Amstel, le but ne sera ni de se cacher, ni d’être prudent jusqu’à être lâché. Le but est d’être offensif et d’essayer d’attaquer, de rendre la course difficile, d’être à l’avant. C’est également beaucoup plus amusant de décider ce qui se passe dans la course, plutôt que de réagir aux mouvements d’autrui. »

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