Johan Le Bon vise le général après son succès sur le prologue
Vainqueur hier du prologue des Boucles de la Mayenne, Johan Le Bon a réalisé le même temps (5’48) qu’il y a deux ans lors de sa victoire sur ce même tracé en 2015. Il récidive donc et confirme qu’il est en forme en ce moment. « C’est un prologue que j’aime beaucoup, donc je l’avais coché sur mon calendrier, disait-il à nos confrères de Directvélo. C’est un effort qui me convient bien et je dispute chaque étape de ce genre à 100%. Les victoires chez les pros, on les compte, donc c’est toujours important de l’emporter. »
Deux de ses coéquipiers sont tombés durant le chrono. Arnaud Courteille et Marc Sarreau ont eu quelques abrasions mais rien de grave. Johan Le Bon lui est passé. « C’est un parcours plaisant, ajoutait-il sur le site de son équipe, fait de changements de rythme qui demandent de la force et j’en ai. Je me suis mis dans mon chrono, j’ai géré comme il me semblait qu’il fallait le faire, je me suis donné quelques frayeurs mais c’est passé. C’est une victoire et chez les pros, pour beaucoup cela se compte sur les doigts d’une main. Ça me fait plaisir. J’ai fait de bons contre la montre toute l’année, notamment dans le prologue du Tour de Romandie où j’ai fait Top 10… »
Il a donc un maillot de leader à défendre désormais et il va tenter de ne pas se le faire ravir comme cela avait été le cas lors de l’édition 2015. Le coureur de la formation FDJ semble croire en ses chances. « La dernière fois, j’avais perdu le maillot jaune sur l’étape du samedi, reprend-il au micro de Directvélo. Cette année, l’équipe est plus forte, avec peut-être plus de cartes pour jouer le général. On a gagné le prologue, c’est une bonne chose de faite, maintenant on va essayer d’aller chercher le général. Même sur l’étape difficile, je pense que je peux être avec les meilleurs. J’y ai terminé 5e en 2015, donc c’est que j’en ai les moyens. On verra comment la course évolue, mais à l’heure actuelle je suis confiant sur mes chances de remporter le général. »
Il n’oublie pas que ses coéquipiers auront aussi leur carte à jouer. « Le piège, c’est les bonifs mais on a une très bonne équipe, Arthur Vichot et Anthony Roux vont vite et ne sont qu’à 15 secondes, conclut-t-il sur le site de la FDJ. Moi, j’ai tout fait pour être bien et je vais essayer de faire les bonifs moi aussi ! »