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Nathan Haas : « Je suis vraiment fier de moi »

Eu égard à la densité du plateau sur l’Amstel Gold Race, Nathan Haas ne faisait pas nécessairement office de favori pour la première « Ardennaise » de l’année. Néanmoins, ses performances de début de saison ainsi que ses quelques coups d’éclat par le passé le plaçaient dans une position légitime d’outsider. Et c’est exactement le rôle qu’a joué l’Australien de 28 ans dimanche, dans le Limbourg néerlandais. Ce n’est pas lui qui a initié le mouvement décisif à quarante kilomètres du but, mais il a bel et bien flairé le bon coup, et s’est astreint à une grosse charge d’efforts pour faire la jonction quelques instants après le départ de Philippe Gilbert, Sergio Henao ou encore Tiesj Benoot. Une fois rentré sur la tête de course, Nathan Haas a passé ses relais sans trop en faire et il a été le plus prompt à réagir aux offensives de Gilbert et Michal Kwiatkowski dans la dernière bosse du jour. Quasiment dans la roue au sommet, le pensionnaire de la Dimension Data s’est écarté pour laisser d’autres faire l’effort, ce qui ne s’est pas produit. Il s’est ainsi retrouvé à jouer la troisième place, battu à ce petit jeu par Michael Albasini.

« Aujourd’hui (hier) tout le monde a été génial, s’enthousiasmait-il après sa quatrième place. Nous avons eu beaucoup de malchance au cours des derniers mois et les gars n’ont pas eu ce qu’ils méritaient, au vu de leur travail, sur les Classiques précédentes. Aujourd’hui (hier), nous voulions vraiment faire un truc. Nous sommes rentrés dans cette course avec un seul but à l’esprit : courir avec les c***. Gagner ou perdre. » Grâce à cet état d’esprit, et une condition physique remarquable, Nathan Haas est allé chercher son meilleur résultat dans une Classique WorldTour, sur une épreuve aussi symbolique que l’Amstel Gold Race : « C’est une course très stressante, mais on a pris soin de moi toute la journée. Je m’étais mis une certaine pression car je sentais que mes jambes étaient assez fortes pour tenir le choc. Je n’ai pas gagné tant de courses au sein d’un petit groupe, c’était davantage au sein d’un peloton réduit, donc cette performance représente une sorte de déclic psychologique pour moi. Je suis vraiment fier de moi aujourd’hui. »

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