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Romain Bardet : « Je suis fidèle à ma philosophie »

Romain Bardet pouvait avoir des regrets à l’arrivée de Serre Chevalier. Le leader d’Ag2r La Mondiale a été l’un des seuls leaders à passer à l’attaque dans le Col du Galibier pour tenter de faire bouger les choses au classement général. Et s’il a réussi à distancer Fabio Aru, qu’il a d’ailleurs passé au classement général, il n’a rien pu faire pour lâcher Chris Froome et Rigoberto Uran. Ce dernier lui est d’ailleurs passé devant au général en prenant les secondes de bonification de la deuxième place. A l’arrivée, Romain Bardet assurait n’avoir aucun regret. « L’objectif était de courir pour gagner, a-t-il déclaré. J’ai animé la course et j’ai fait mon maximum pour essayer de prendre le maillot aujourd’hui. Je n’ai aucun regret, j’ai roulé jusqu’à la fin et je n’étais pas loin de les distancer au sommet du Galibier. Je suis fidèle à ma philosophie depuis le début du Tour en attaquant et en essayant de faire bouger les choses. C’est la façon dont j’aime courir même si ça ne paye pas tous les jours mais on a tout tenté. »

Le Français semblait un peu frustré de voir que la stratégie d’attentisme de Rigoberto Uran et de Chris Froome leur avait finalement profité alors que lui n’avait pas vraiment été récompensé de ses efforts. « Uran n’a pas beaucoup attaqué aujourd’hui, il se contente de suivre et de faire les bonifications à l’arrivée … On verra demain. Il reste encore l’étape de demain et le chrono. C’est vrai que Uran a fait une meilleure opération que moi aujourd’hui mais la course n’est pas finie. Concernant Froome, il a répondu a toutes les attaques, je ne sais pas s’il est encore prenable. »

La bonne nouvelle pour Bardet est qu’il a distancé Fabio Aru en lui prenant 30 secondes. Le podium devient de plus en plus accessible pour l’Auvergnat même s’il a dû mal à se satisfaire de cela. Il tenait vraiment à profiter du Galibier pour reprendre du temps à tout le monde. « Il faut être constant et patient sur le Tour de France. J’ai essayé de donner le maximum sur chaque attaque. Ensuite avec 25 kilomètres de descente avec vent de face, c’était difficile de reprendre du temps à Chris Froome qui était encore bien entouré. » Romain Bardet aura encore le Col de Vars et le Col l’Izoard pour tenter de faire des différences demain.

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