Maciej Bodnar : « Il m’a manqué 400 mètres… »

Maciej Bodnar (Bora – Hansgrohe) mérite sans doute nos remerciements. Seul coureur capable de nous offrir un soupçon de doute sur la conclusion de cette étape. Le Polonais de la Bora – Hansgrohe a, en compagnie de Frederik Bekaert (Wanty – Groupe Gobert), suivi dès le kilomètre 0 l’attaque de Marco Marcato (UAE Team Emirates). Ensemble les trois hommes ont compté une avance montant jusqu’à presque 4’30. Apparemment résigné Bodnar s’arrête même pour satisfaire un besoin naturel à un peu moins de 120km de l’arrivée. L’écart tombe alors à 1’30. Pourtant à 28 kilomètres de l’arrivée alors que l’échappée se meurt avec un écart qui a déjà fondu à 30 secondes Bodnar attaque et fait parler ses qualités de rouleur. Il ne sera repris qu’à 400 mètres de l’arrivée.

« Il m’a manqué 400 mètres… Que dire ? 200 kilomètres à l’avant et il manque si peu à la fin. Pour moi les vingt derniers kilomètres étaient un long sprint. J’avais de très bonnes jambes aujourd’hui mais ce n’était sans doute pas le bon jour. Dans le dernier kilomètre je me disais que c’était possible mais lors du dernier virage à environ 500 mètres, le vent était de face… enfin selon moi ».

On parle beaucoup du manque de bataille et d’intérêt pour les échappées sur ces étapes toutes plates. Pourtant selon Bodnar le nombre ne fait pas forcément la force. « S’il y avait eu cinq gars dans l’échappée je pense que le peloton aurait encore beaucoup plus contrôlé. Je sais bien comment cela fonctionne. J’ai l’habitude quand nous faisons le travail pour Peter (Sagan). Nous y sommes allés tranquillement parce que je sais que si nous avions roulé à fond devant, le peloton aurait été à fond derrière et dans le final nous n’aurions plus rien eu dans les jambes ».

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