Edvald Boasson Hagen si proche…
Après l’abandon de Mark Cavendish les espoirs de victoire de Dimension Data reposaientt essentiellement sur Stephen Cummings, vainqueur d’étapes sur les deux dernières éditions du Tour de France. Ce n’est pas faire injure à Edvard Boasson Hagen que de dire que malgré ses grandes qualités sur différents terrains, cela fait longtemps qu’il n’a pas remporté une victoire de prestige. Et pourtant… il n’aura manqué que six millimètres au Norvégien pour s’imposer dans cette septième étape face à Marcel Kittel (Quick Step). Cela faisait bien longtemps qu’on n’avait plus vu « EBH » a un tel niveau dans un emballage pour purs sprinters. Et pourtant…
« Je n’avais aucune idée que c’était si proche », déclarait-il quelques mètres après la ligne d’arrivée. « Je savais que c’était proche mais pas à ce point ». On l’aurait cru dépité après l’annonce de sa deuxième place mais il est vrai aussi que le Norvégien laisse peu transparaître ses émotions. Et pour le coup, ce n’était pas tant de la déception.
« L’équipe a tellement bien travaillé. Ils m’ont emmené magnifiquement jusqu’à la ligne. C’était le train parfait. C’est dommage que je ne puisse pas finir le travail mais je suis néanmoins content de cette deuxième place. Je ne suis pas un pur sprinter, alors être capable d’être à ce niveau sur une étape toute plate me donne beaucoup de confiance pour la suite ».