Julian Alaphilippe : « On savait qu’à un certain moment de la course il y avait des risques de bordures »

Auteur d’une première semaine remarquable, Julian Alaphilippe sera en jaune demain lors de l’étape de repos. On peut désormais tirer un premier bilan de la première moitié de Tour de France de Julian Alaphilippe. On l’attendait vainqueur et performant certes, mais pas à ce niveau tout à fait étincelant. Vainqueur sans concurrence à Epernay, lors de la troisième étape, il a éclaboussé de son talent lors de l’arrivée au sommet de la Planche des Belles Filles. Sur un rythme de course qui lui a permis de rester avec les meilleurs lors de l’ascension finale, il a su, dans les forts pourcentages du dernier mur, imposer son talent et sa puissance. Une nouvelle fois auteur d’un sacré numéro en compagnie de Thibaut Pinot samedi lors de l’arrivée à Saint-Etienne, Julian Alaphilippe a jusque-là été irréprochable. De quoi faire espérer qu’il pourrait être en jaune jusqu’à l’étape du Tourmalet dimanche prochain. Encore une fois présent aux avant-postes aujourd’hui, étant l’élément déclencheur des bordures, il commente à l’arrivée au micro de VéloPro :

« On savait que ça allait être une étape qui pouvait être piégeuse avec le vent, c’est ce qui c’est passé, on a fait le maximum qu’on pouvait faire. On avait le double objectif de courir pour protéger le maillot et aussi dans le final de protéger au maximum Elia Viviani. On savait qu’à un certain moment de la course il y avait des risques de bordures, l’équipe a fait un très bon travail, tout en restant concentré. Elia n’a pas échoué de beaucoup, c’est comme ça…  Tout le monde veut être au même endroit, au même moment, sauf que les routes font 3 mètres de large, quand 100 coureurs veulent être devant c’est pas facile. Beaucoup de sollicitations depuis que je porte le maillot, ça a été 10 jours exceptionnels, je suis content d’être en jaune et en repos, je vais pouvoir profiter. »

La Grande Boucle repartira d’Albi mercredi avec un français plus que jamais installé aux commandes, avant l’explication des chefs.

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