Dave Brailsford : « Geraint Thomas et Egan Bernal sur un pied d’égalité »

Dave Brailsford a choisi de ne pas choisir. Après le forfait de Chris Froome, Ineos se présentera au départ du Tour de France avec deux leaders : le tenant du titre Geraint Thomas et l’étoile montante Egan Bernal. S’il aurait pu être tenté de donner la priorité de l’équipe au Gallois, le manager général a décidé de placer ses deux hommes forts sur un pied d’égalité.

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« Il y a toujours une forte appréhension avant un Tour de France, mais ce sera encore plus spécial pour nous, s’impatiente Brailsford. C’est la première fois que nous courons en tant qu’Ineos ! Bien que notre préparation n’ait pas été facile après l’accident de Froome, nous nous présentons au départ avec une équipe très forte, et toujours avide de victoire. Nous avons décidé d’avoir deux leaders, sur un pied d’égalité : Geraint et Egan. Ils sont tous deux en excellente forme. Ils se font confiance et nous pensons que c’est la meilleure approche pour l’équipe, celle qui nous offre une flexibilité maximale et donc plus de chance de succès. »

Les deux hommes, qui sont les deux favoris des bookmakers, pourront en plus compter sur une garde de premier plan. Parmi elle, cinq coureurs étaient déjà de l’équipe qui a conduit Thomas vers le sacre l’an passé. « C’est une équipe très talentueuse. Tout le monde est en grande forme, prévient le chef d’équipe. En combinant leurs qualités, nous sommes assurés d’être forts à la fois en plaines et en montagnes. Nous pouvons en plus compter sur Dylan (van Baarle). Il était en grande forme sur le Dauphiné, et veut profiter de cette opportunité. »

Enfin, Brailsford a conclu sa présentation d’équipe en saluant le parcours du Tour de France 2019. « Une fois encore, le parcours est fantastique, note le responsable. La première semaine sera une belle semaine de course avec le chrono par équipes et l’arrivée à La Planche des Belles Filles. Ensuite, il y a des montées très difficiles dans le Massif Central et les Pyrénées, avant l’une des plus longues montées dans l’histoire du Tour : à Val Thorens, le dernier samedi, avant l’arrivée à Paris. »

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