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Tour de France : Marcel Kittel ne s’alarme pas mais tempère les attentes

Si on le se fie au tableau de marche des principaux sprinteurs du prochain Tour de France, Marcel Kittel apparait bien en retrait de ses grands rivaux. Alors que Dylan Groenewegen cumule neuf succès cette année, que Fernando Gaviria en compte sept, qu’Andre Greipel en détient six, ou que Peter Sagan et Alexander Kristoff en recensent quatre, Kittel doit lui se satisfaire de ses deux maigres bouquets acquis sur Tirreno-Adriatico, en mars dernier. C’est d’ailleurs la première fois, depuis le début de sa carrière professionnelle, qu’il dénombre aussi peu de succès avant une participation à la Grande Boucle. Une statistique inquiétante qui s’explique, en grande partie, par son transfert à l’intersaison, de la Quick Step Floors à la Katusha-Alpecin. L’Allemand de 30 ans n’a pas encore trouvé la bonne formule avec ses nouveaux coéquipiers, et n’a d’ailleurs pas souvent eu l’occasion de s’exprimer pleinement dans un sprint. Récemment, sur le Tour de Slovénie, il n’a ainsi pas été en mesure de défendre ses chances lors des deux emballages massifs.

Malgré l’accumulation d’échecs, Kittel ne veut pas céder au défaitisme ni à la frustration, et se veut encourageant à l’approche d’un Tour de France qui doit « sauver » une saison bien terne. « Le début d’année a été difficile et je n’ai pas eu autant de succès que je l’espérais, a concédé l’intéressé dans une interview au Sudkurier, relayé par Cyclingnews. Mais je pense que je suis sur la bonne voie. D’un autre côté, je ne pense pas avoir laissé échapper beaucoup d’opportunités. Ce n’est pas non plus simple de mettre sur pied un train parfait dans un laps de temps relativement court. Nous travaillons dur sur le sujet. Rick Zabel, Nils Politt et Tony Martin sont très impliqué, mais avoir perdu Marco Haller (victime de multiples fractures, ndlr) est un vrai désavantage. Je suis venu dans cette équipe pour construire un solide train, nous avons bien sûr encore beaucoup de travail mais nous sommes sur la bonne voie. Nous avons aussi beaucoup de jeunes dans l’équipes. Ils sont forts, comprennent la tactique, mais ils peuvent faire beaucoup mieux. Je voudrais les aider à grandir. »

Il lui faut espérer que la maturité s’opère sur le Tour de France, où d’autres trains seront déjà bien huilés et forts de succès passés. Cela le conduit donc à modérer les attentes. « On ne peut pas se fixer comme objectif d’aller chercher cinq victoires d’étape sur le Tour, a-t-il tranché. C’est pourquoi nous allons d’abord essayer d’en remporter une, comme je le faisais par le passé. C’est mieux comme ça. »

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