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Julian Alaphilippe : « La première semaine déterminera ma façon de courir »

Meilleur grimpeur de l’édition 2018 et numéro 1 mondial depuis le mois de mars, Julian Alaphilippe se présente au départ de son troisième Tour de France avec un nouveau statut. Depuis l’an dernier, le représentant de la Deceuninck-Quick Step a littéralement changé de dimension. Ses victoires sur les Strade Bianche, Milan-Sanremo, la Flèche Wallonne ou encore son excellent Dauphiné font de lui l’immense favori pour ramener le maillot à pois à Paris, en plus d’une ou deux étapes. « Je suis plus que satisfait de mon début de saison, réagissait-il en conférence de presse, à la veille du départ. J’ai rempli les objectifs que j’avais fixé, et je suis même allé au-delà. Cela me permet d’arriver plus détendu sur le Tour, d’évacuer la pression, les attentes et tout ce qui gravite autour de la course. Les résultats enlèvent la pression, mais on en veut toujours plus. »

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Sa quête de résultats devrait alors commencer collectivement, avec le chrono par équipes de dimanche. De quoi le placer en position d’aller chercher le maillot jaune le lendemain, lors de l’exigeant final d’Epernay. « Je ne vise pas le classement général, mais j’ai l’opportunité de jouer le maillot jaune en début de Tour, prévenait Alaphilippe. Les jambes décideront et la première semaine déterminera ma façon de courir pour la suite. Le chrono par équipes sera important pour nous, c’est un effort que j’aime et le niveau de mes partenaires me donne confiance. Après, il y aura le final d’Epernay, solide, pour les coureurs explosifs, qui me convient parfaitement. Ce sera un bon test pour moi. » Outre une éventuelle prise du maillot jaune lors de la troisième étape, le coureur français de 27 ans essayera sans doute de conquérir son deuxième classement de la montagne consécutif. « C’est vrai que le maillot à pois colle à mon style. Quand vous le portez une fois, vous y pensez toujours un peu. Je le garde dans un coin de ma tête, mais ce n’est pas ma priorité pour l’instant. »

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