McLaren s’investit dans un partenariat progressif avec Bahrain-Merida

Une voiture de sport dans un pays du Golfe. Ça parait presque naturel. Ça l’est d’autant plus dans le royaume de Bahreïn pour la célèbre, rare et exclusive marque McLaren, détenue depuis 2017 à plus de 50% par le fond souverain du Bahreïn, Mumtalakat. C’est donc naturellement que son altesse, le cheikh Nasser Bin Hamad Al Khalifa (initiateur de l’équipe Bahrain – Merida) a entrainé McLaren dans un partenariat « technologique » avec l’équipe Bahrain – Merida. La formation de Vincenzo Nibali va bénéficier de l’expertise et des solutions des 600 ingénieurs de McLaren, que ce soit pour les cadres, les équipements, les accessoires… tout sera étudié pour obtenir un rendement maximum. Mais ce ne sera pas tout, puisque en plus de la collaboration technique, la marque célèbre pour son implication dans la Formule1 travaillera à « la haute performance humaine« , aux services marketing et commerciaux.

Plus concrètement le communiqué de Bahrain-Merida annonce un partenariat à hauteur de 50%. Le sponsor McLaren n’apparaîtra que discrètement sur le maillot de l’équipe en 2019 (petite apparition sur les manchettes) mais l’implication du constructeur britannique devrait croître au fil des années. En réalité le partenariat de McLaren était évoqué depuis quelques temps mais aussi soit disant conditionné à la possible arrivée de Mark Cavendish, qui restera finalement chez Dimension Data. Toutefois le partenariat aura donc bien lieu.

« Compétition, technologie et performance humaine sont le coeur de ce que nous faisons chez McLaren, expliquait John Allert, le directeur du marketing de la firme britannique (communiqué de presse). Dans le passé, nous nous sommes déjà impliqués dans le cyclisme et cela faisait quelques temps que nous cherchions à nous y introduire. C’est une adéquation complètement naturelle pour nos compétences et nos ambitions ». 

McLaren a effectivement déjà oeuvré dans le cyclisme. Au terme d’une collaboration avec le fabricant de cycles Specialized, McLaren avait pleinement participé il y a quelques années à l’élaboration du Specialized S-Works+ McLaren Venge racing bike. Un vélo dont le prix pouvait grimper jusqu’à 20 000€ selon le modèle. Les transferts de technologies entre formule 1 et cycle deviennent de plus en plus populaires, à l’image du célèbre Pinarello Dogma F8, en partie dessiné par Jaguar (dans le cadre de la collaboration avec le Team Sky) qui avait utilisé des technologies héritées de la Formule1. Preuve que le vélo est à la pointe de la technologie.

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