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Mads Pedersen : « C’est tellement énorme »

Le Tour du Danemarak n’aurait sans doute pu rêver d’un meilleur vainqueur, jeudi, au sommet de la difficile côte du Kiddesvej. Dans l’étape reine de l’épreuve, c’est ni plus ni moins que le champion national en personne qui s’est accaparé la victoire, au terme d’une violente attaque dans l’ultime ascension. Vêtu de son maillot rouge marquée d’une croix blanche, Mads Pedersen a sans doute ravi les spectateurs, venus en masse pour cette arrivée spectaculaire malgré la météo particulièrement maussade. « C’est incroyable, s’est exclamé le jeune homme de 21 ans, ancien vainqueur de Paris-Roubaix Juniors. C’est tellement énorme de gagner cette étape. Tous les coureurs danois en parlent, et dès l’issue de la course, samedi, ils parleront à nouveau de cette étape, mais pour l’édition suivante. Donc gagner cette étape, sur ce parcours, c’est vraiment spécial ».

Une fois la ligne d’arrivée franchie, Mads Pedersen a d’abord exulté, savouré, avant d’attendre Jasper Stuyven, qu’il a férocement pris dans les bras et chaleureusement remercié. « Jasper était juste une bête sur le vélo aujourd’hui ! Il a vraiment été impressionnant car il est revenu malgré une crevaison dans le circuit final, puis le travail qu’il a fait pour moi ensuite… et son lancement au pied de la côte, c’était parfait, a-t-il ajouté. Penser qu’une star comme lui sacrifie tout pour aider quelqu’un comme moi, ça prouve à quel point c’est un mec bien. »

Le jeune Scandinave, récent vainqueur du Tour du Poitou-Charentes, et désormais installé en tête du général sur son tour national, a relaté le final pour les journalistes : « Jasper m’a crié que je devais y aller, il a regardé derrière, constaté que j’avais un petit écart, et à partir de ce moment-là, il fallait simplement pousser et pousser et pousser. On craint toujours que quelqu’un revienne lorsqu’il reste 500 mètres entre le sommet de la côte et la ligne. J’avais un peu peur que Valgren fasse son retour, mais il était sans doute à sa limite, comme je l’étais. Il fallait juste puiser au plus profond de soi. »

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