L’Armée de Terre baisse définitivement le rideau
Selon le journal Le Parisien, il n’y aura pas de miracle pour l’équipe de l’Armée de Terre. Les coureurs ont été réunis ce matin à la Caserne de Saint-Germain-en-Laye pour se voir notifier l’arrêt définitif de l’équipe.
En début de semaine Le Parisien révélait déjà que l’équipe avait demandé un délai à Ligue Nationale de Cyclisme professionnel (LNC) pour l’enregistrement pour la saison 2018 qui aurait dû être fait le 1e novembre (lire ici). L’équipe de l’Armée de Terre était suspendue à l’accord du Ministère des Armées (qui pèse pour 50% dans son budget total) pour continuer. Cet accord ne viendra donc jamais, signant l’arrêt de mort de l’équipe.
Le Ministère des Armées s’est tout de même engagée à honorer les contrats des coureurs qui sont encore engagés pour une à trois saisons selon les cas. Mais ils leur faudra trouver une autre équipe s’ils veulent courir. En ce qui concerne les sept coureurs (toujours selon Le Parisien) qui devaient rejoindre l’équipe en 2018, dont Tony Hurel (en provenance de Direct Energie), ils se retrouvent donc sur le marché à un moment du mercato où de nombreuses équipes sont déjà complètes, d’autant plus avec la réduction des effectifs.
L’équipe de l’Armée de Terre est née en 2011 puis est passé au rang Continental en 2015. Elle a formé des coureurs comme Julian Alaphilippe, Benjamin Thomas, Julien Duval ou encore Mar Sarreau. En 2017, elle comptabilisait 20 victoires UCI, ce qui l’a placé comme meilleur équipe Continentale de l’EuropeTour.
une équipe de Divison Continentale qui fait sa meilleure saison rayée de la carte par des gens qui n’y connaissent rien ni dans leur ministère ni en cyclisme ça résume tous les gros problèmes qui nous attendent en France (et en Europe). Je suis triste pour tout le team qui s’est donné à fond et qui a montré un super état d’esprit EXEMPLAIRE …….pauvre France