Jack Haig aimerait faire le Giro et les Mondiaux en 2018
Jack Haig s’est fait un nom cette saison. Et a pris de l’importance au sein de son équipe Orica-Scott. Après une année 2016 de rodage, le jeune grimpeur de 24 ans a enchaîné les performances ces derniers mois, rééditant d’abord son podium au général du Tour de Slovénie avant de claquer sa première victoire chez les professionnels, avec la manière, lors de l’étape reine du Tour de Pologne. Egalement huitième de l’épreuve WorldTour, Haig s’est ensuite présenté sur la Vuelta avec un nouveau statut, celui de lieutenant auprès des frères Yates et d’Esteban Chaves. Régulièrement présent auprès de ses leaders, il a même été plus constant que les deux jumeaux britanniques, terminant 21e du dernier Grand Tour de la saison. Le deuxième du Tour de l’Avenir 2015 (derrière Marc Soler, ndlr) s’est aussi classé neuvième du Tour d’Emilie et dix-neuvième du Tour de Guangxi pour achever sa deuxième année professionnelle. La troisième, durant laquelle il aura la dure tâche de confirmer, se profile tout doucement, et Jack Haig a révélé ses préférences concernant son programme de courses.
Tout d’abord, comme cette année, il n’envisage pas de faire le déplacement dans son pays natal pour participer à la campagne australienne. « Après avoir terminé si tard avec le Tour du Guangxi, il est difficile de faire une vraie coupure et de revenir ensuite en bonne forme pour l’été australien », a-t-il confié au micro de Cyclingtips. S’il compte donc garder le cap pour ce qui est du début de saison, le jeune homme envisage toutefois un changement majeur pour 2018 : « J’aimerais vraiment faire le Giro, a-t-il affirmé. Après avoir fait la Vuelta ces deux dernières années, ce serait bien de relever un nouveau défi et prendre la direction du Giro. J’aime aussi beaucoup l’Italie, pour y avoir passé un an et demi avec l’équipe nationale. C’est un endroit où j’aime toujours revenir. » En tant qu’Australien, justement, Jack Haig a enfin exprimé sa franche motivation à l’idée de prendre part aux Mondiaux à Innsbruck, l’an prochain, où le parcours sera particulièrement accidenté.