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Alexander Kristoff pourrait changer de préparation

Le printemps de Alexander Kristoff (UAE Team Emirates) n’a pas été le plus simple. Le vainqueur du Tour des Flandres 2015 avait bien mal démarré sa saison printanière en étant à l’agonie sur Paris-Nice (lire ici). Malgré deux victoires en début de saison, une sur le Tour d’Oman et une sur le Tour d’Abu Dhabi, le Norvégien, tout juste arrivé chez UAE Team Emirates nourrissait les inquiétudes à l’approche des grandes classiques. Finalement, il réussira à prendre la quatrième place de Milan-Sanremo, alors qu’il était toujours convalescent. Il n’était pas à la rue sur le Tour des Flandres mais pas capable de lutter pour au niveau qu’il espérait.

J’ai senti à cette période que je n’étais pas dans une belle condition et que je souffrais trop, expliquait-il à La Dernière Heure – Les Sports en marge du Critérium de Shanghai.  Si vous n’êtes pas à 100 % sur les classiques belges, vous ne pouvez rien espérer. Au Tour des Flandres, j’étais là mais j’ai craqué dans le Vieux Quaremont. J’ai fini aux portes du top 10 (seizième, ndlr). C’est un résultat très décevant mais je sais pourquoi”. À Paris-Roubaix, il est malchanceux. « Mes espoirs sur Paris-Roubaix se sont envolés quand Tony Martin est tombé devant moi, au coeur du peloton, déclarait celui qui portait alors le maillot de Champion d’Europe à l’arrivée de la Reine des Classiques. Nous allions à 60km/h et j’ai heurté le sol violemment avec le dos. J’ai dû attendre plusieurs minutes que la douleur passe. Ensuite j’ai réussi à rallier l’arrivée mais bien loin des premiers ». 

La raison de sa relative méforme printanière, Kristoff la tient peut-être : “Peut-être que les courses au Moyen-Orient auxquelles j’ai pris part n’étaient pas adéquates pour la suite de ma saison, réfléchit-il avec la DH. Elles sont globalement trop simples. Ça ne roule pas si fort excepté avant le sprint final. C’est peut-être une chose à modifier à l’avenir, en allant sur des courses plus exigeantes dès le mois de février”.

En début de saison, Kristoff a pris part aux trois courses moyen-orientales : Dubai Tour, Tour d’Oman et Abu Dhabi Tour. Cette dernière épreuve lui ayant fait manquer le week-end d’ouverture belge sur lequel il avait ses habitudes depuis 2012. Il a ensuite enchaîné avec Paris-Nice puis toute la période des classiques. En 2019, il n’y aura plus que deux épreuves moyen-orientales : le Tour d’Oman et le tout nouveau UAE Tour (fusion du Dubai Tour et de l’Abu Dhabi Tour). Il existe bien d’autres options en début de saison comme le front espagnol avec notamment le Tour de la Communauté de Valence (6-10 février) et le Tour d’Andalousie (20-24 février), bien apprécié des flandriens. Il y a aussi l’option sud-américaine avec le Tour de San Juan (27 janvier – 3 février) et le probablement beaucoup plus montagneux Tour Colombia (12-17 février).

En 2018, Alexander Kristoff a remporté cinq succès : deux au Moyen Orient donc, Eschborn-Francfort, le Grand Prix du Canton d’Argovie et la 21e étape du Tour de France sur les Champs Elysées. L’an prochain il ne sera plus le sprinteur numéro 1 de l’équipe avec l’arrivée de Fernando Gaviria (en provenance de Quick Step). Gaviria qui affectionne aussi les classiques pavées, même s’il n’en a disputé que deux jusqu’à présent : l’Omloop Het Nieuwsblad et Kuurne-Bruxelles-Kuurne, cette année. La présence du Colombien va assurément modifier la hiérarchie des forces chez UAE Team Emirates.

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