2018 : Florian Sénéchal aidera Elia Viviani et doit gagner sa place pour les classiques

Dans une interview donnée à La Voix du Nord, Florian Sénéchal revient sur sa saison 2017, sa dernière avec Cofidis et parle de l’avenir et de sa future équipe : Quick Step. « J’ai comme l’impression de redevenir pro » a t’il déclaré au journal nordiste après un premier stage de cohésion avec sa future équipe.

Le Cambrésien laisse sous-entendre qu’il n’a pas pu pleinement jouer sa carte cette année, en raison de consignes d’équipe, et qu’il n’a donc pas pu montrer sa progression. « J’ai passé un palier. Mais il m’a encore manqué un peu de chance et d’instinct pour gagner » ajoute-t-il. Une saison dont la deuxième moitié a aussi été gâché par un appel de dernière minute pour participer au Tour de France. « Après le Tour, j’étais complètement cramé. Jusqu’en fin de la saison ! »

Quant à rejoindre Quick Step, c’est évidemment une opportunité qui l’enchante, lui, l’amoureux des classiques pavées, même si elle a un inconvénient de taille : « On ne m’a pas promis que j’allais faire les courses que je veux. Si je veux être des classiques, il va falloir que je gagne ma place ! » Il va donc falloir réaliser un bon début de saison pour espérer faire partie de l’équipe Quick Step pour les Flandriennes. Sur ces courses, malgré la retraite de Boonen la formation belge pourra déjà compter sur le dernier vainqueur du Tour des Flandres, Philippe Gilbert, qui a déclaré vouloir essayer de gagner Paris-Roubaix, sur les solides Zdenek Stybar et Niki Terpstra alors que Fernando Gaviria s’y testera pour sa part. Ce qui ne laisse déjà plus que trois places vacantes. Et il y a fort à parier que Yves Lampaert, dernier vainqueur d’A Travers La Flandre, Champion de Belgique du chrono et vainqueur d’étape sur la dernière Vuelta, et Iljo Keisse seront également de la partie.

Mais la première tâche définie de Sénéchal pour 2018 sera d’épauler Elia Viviani. « On a déjà parlé (avec Tom Steels, qui s’occupe de l’entraînement de Sénéchal chez Quick Step, ndlr) et la saison prochaine, je vais travailler pour Elia Viviani pour qu’il soit présent dans le final des courses. » Une tâche qui devrait l’amener à prendre part au Giro.

Le Tour de France, qui passera par chez lui avec l’étape des pavés semble lui forcément plus compliqué. Avec seulement huit coureurs par équipes dont deux tickets sont déjà pris avec le sprinter Fernando Gaviria et surtout un coureur pour le classement général, Bob Jungels, les places seront très chères pour le Tour. Terpstra et Stybar devraient aussi en être à la fois pour l’étape des pavés mais aussi pour leurs facultés de rouleurs dans le contre-la-montre par équipes de la première semaine, exercice sur lequel Sénéchal manque d’expérience. Gaviria aura ses lanceurs habituels et Jungels aura besoin d’équipiers pour la montagne.

A 24 ans, Sénéchal a encore le temps pour revenir sur les pavés. Quoiqu’il en soit, il devrait débuter sa saison 2018 en Australie avec le Tour Down Under, qui sera une première pour lui.

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