Yoann Paillot : « Je suis plus mature »

Yoann Paillot, 2eme du contre-la-montre de l’Etoile de Bessèges derrière, Tony Gallopin (AG2R La Mondiale) a frappé fort sur cette étape et c’est ce qu’il souhaitait. « Je suis plus mature. J’ai un meilleur sens de la course que par le passé. J’ai gagné pas mal de courses chez les Amateurs. Comme tout le monde le disait, je n’avais plus ma place à ce niveau-là. Je voulais frapper fort d’entrée sur cette Etoile de Bessèges car il y avait ce chrono final. C’était le premier objectif de ma saison. Je pense aussi aux courses d’un jour. J’ai montré chez les Amateurs que je ne marchais pas que sur les chronos. A moi de le montrer chez les pros » déclarait-t-il après l’arrivée à nos confrères de DirectVélo.

L’ancien champion de France amateur du contre-la-montre se plait dans sa nouvelle équipe : « J’avais vraiment envie de repasser pro, c’est sûr. On veut monter en puissance avec l’équipe pour passer en Continental Pro. C’est un joli projet. Je me plais dans l’équipe, il y a une belle ambiance. C’est encourageant de voir également que mon manager me fait confiance. Nous avons fait une belle Etoile de Bessèges, avec des places dans le Top 10 tous les jours. De mon côté, il ne fallait pas prendre de cassures et attendre le contre-la-montre final. » confiait-t-il à l’arrivée.

Pour ça, il a très bien géré son chrono :« Je fais le meilleur temps sur le plat. J’ai 15 » d’avance sur Tony Gallopin au pied de la bosse finale. Je suis monté au train. J’avais des bonnes sensations. J’aurais peut-être pu aller un poil plus vite mais j’avais peur de toxiner. Je suis resté à mon allure jusqu’aux 300 mètres, puis j’ai tout donné jusqu’à la ligne. Dans la partie la plus raide, j’ai plus pioché par rapport à Tony Gallopin qui est un puncheur. En plus, Stéphane Javalet me disait l’avance que j’avais sur mes coéquipiers. Il m’a dit au pied de la bosse que j’étais meilleur temps, que je faisais un gros truc. Ça m’a bien boosté « 

Bien entouré par son équipe hier (samedi) alors qu’il a crevé dans le final, le coureur de 26 ans ne pouvait pas espérer meilleur retour à l’échelon supérieur. « J’ai eu peur car j’ai crevé à deux kilomètres de l’arrivée. J’ai explosé mon boyau alors que j’étais en 25e position. Heureusement, la régle des trois derniers kilomètres a été respectée. L’étape a été très animée. Je me sentais bien vendredi dans l’étape la plus difficile. J’ai aussi emmené les sprints. On commence à avoir une bonne homogénéité. Nous avons été soudés toute la semaine. Hier (samedi), des coureurs rapides m’ont abrité. Nous sommes solidaires. Cette place me permet de remercier toute l’équipe. C’est encourageant d’avoir un tel collectif. Tout le monde se fait confiance et se rend la pareille. »

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