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Yoann Offredo : « Mentalement, je n’ai jamais lâché »

Yoann Offredo a réalisé hier son meilleur résultat sur un Paris-Roubaix. Malgré la malchance qui ne l’a pas épargné, et qui l’a parfois contraint à courir après son retard, le Français a terminé à la 14e place, surfant sur sa bonne condition du moment, et signant son deuxième top 15 sur un Monument en une semaine, lui qui avait terminé aussi 14e sur le Ronde. A l’arrivée, il laissait paraître une pointe de déception dans ses propos malgré sa belle prestation. « Après Troisvilles, je me suis retrouvé dans le deuxième peloton à plus d’une minute, raconte-t-il. J’étais avec Adrien Petit, qui était démoralisé mais je lui ai dit que Roubaix, ce n’est jamais fini. Mentalement, je n’ai jamais lâché. J’ai crevé deux fois mais je suis rentré de groupe en groupe et il m’a manqué un petit truc à la fin. C’est dommage, mais on a vécu une sacrée course ! »

Le Français évoque une course sans aucun temps mort dès le premier kilomètre. « On ne s’est jamais arrêté pisser, on était toujours dans l’action. Une course de fou ! Peut-être qu’il nous a manqué quelques kilomètres et un peu de cohésion pour rentrer mais ceux de devant étaient costauds. J’espérais mieux, car j’ai pris la course à l’envers en produisant beaucoup d’efforts inutiles. C’était à l’usure, mais il faut provoquer la chance ! »

La formation Wanty-Groupe Gobert a été un peu contrariée en début de course puisque le peloton n’a presque laissé partir personne jusqu’au premier secteur pavé de Troisvilles. Or, l’équipe belge aurait bien voulu placer des pions à l’avant pour anticiper la course. Frederik Backaert a été l’un des plus remuant mais il a finalement manqué le coup à trois parti à moins de dix kilomètres des premiers pavés. Paris-Roubaix n’a pas épargné l’équipe belge qui, en plus des crevaisons de ses coureurs, a aussi vu l’une de ses voitures crever. « Nous avons vécu un début de course compliqué, déclare Hilaire Van der Schueren. Ça a roulé très vite et l’échappée n’est jamais partie. Ça a coûté des forces. Dans le premier secteur pavé, Napo (Danilo Napolitano) a chuté et un peu plus loin, Backaert a crevé… avant une nouvelle crevaison avec notre voiture. Puis dans le Bois de Wallers, Guillaume Van Keirsbulck a crevé et cassé sa roue ce qui lui a fait perdre pas mal de temps. Du coup, on s’est retrouvé déforcé de deux pions pour le final. Vanspeybrouck et Offredo ont tiré le meilleur possible avec une 14e place. La malchance est regrettable, sans quoi on pouvait espérer meilleur résultat. Nous allons désormais mesurer l’ampleur des dégâts de cette course sur les organismes et puis nous aborderons la suite des classiques. »

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