Recruté par une équipe, mais payé par l’Armée ?
Ils sont déjà nombreux, les coureurs censés composer l’Armée de Terre 2018, à avoir trouvé une équipe, ou un club, pour la prochaine saison. Laissés sur le carreau à la mi-novembre, après que l’arrêt de la structure a été décrété par le Ministère, ils se sont logiquement retrouvés face à nombreuses de portes fermées, les effectifs professionnels étant pour une grande majorité clos à cette époque de l’année.
Au contraire des supposées recrues, les coureurs qui disposaient d’un contrat avec l’équipe cycliste de l’Armée de Terre verront leur bail honoré d’un point de vue financier. Leur avenir proche est donc assuré sur le plan économique. Malgré tout, la plupart d’entre eux souhaite continuer l’aventure chez les professionnels, et c’est pourquoi, comme l’explique Le Parisien, l’Union Nationale des Cyclistes Professionnels (UNCP) a fait une demande de dérogation à la Ligue Nationale de Cyclisme (LNC) ainsi qu’à l’Union Cycliste Internationale (UCI) pour que les coureurs en question aient la possibilité de s’engager pour une formation professionnelle, le tout en étant rémunérés par l’Armée via leur contrat existant.
Cette issue de secours parait à l’heure actuelle peu envisageable, et certains n’ont d’ailleurs pas attendu qu’elle soit validée ou non pour trouver un point de chute. Récemment, Jordan Levasseur a rejoint le club amateur du VC Toucy tandis que Romain Campistrous s’est engagé avec le GSC Blagnac.
« Avant tout des militaires ! »
Assez pathétique le comportement de ces hommes qui seraient prêts à se prostituer pour rester coureurs professionnels alors qu’ils ont un métier assuré dans l’armée… A tel point, qu’ils ont le culot d’être prêts à porter gratuitement des maillots sponsorisés par des marques privés en demandant à l’Etat de continuer à les payer.
J’en vois que deux qui mériteraient d’être aidé, Kneisky qui peut apporter des médailles olympiques et qui mérite donc d’être soutenu, et Canal qui pratique un sport quasiment non-professionnel, le cyclo-cross. Les autres n’ont jamais eu le niveau pour être pro dans une équipe digne de ce nom. Si vraiment ils avaient le niveau, il y a longtemps qu’ils auraient déjà trouvé une équipe. L’armée était pour eux une opportunité de courir chez les pros, les bons coureurs ne sont jamais restés longtemps dans cette équipe. Les seuls pouvant faire carrière dans le cyclisme avait déjà tous trouvé une autre formation (WorldTour ou ContiPro) avant même l’annonce de l’arrêt de l’équipe.
A un moment il faut ouvrir les yeux et comprendre qu’il n’y a pas que le vélo dans la vie…
Allez hop, les gars, dans les gares avec le Famas pour le plan vigipirate 🙂