Ian Stannard rempile 3 ans avec la Team Sky
Au terme de son nouveau bail, Ian Stannard aura ni plus ni moins passé une décennie au sein de la Team Sky. Présent depuis la création de l’équipe en 2010, le solide rouleur britannique a paraphé un nouveau contrat portant sur trois ans avec la structure managée par Dave Brailsford. Véritable cadre de l’équipe, Stannard s’est aussi affirmé comme un redoutable outsider sur les Classiques Flandriennes, s’imposant par deux fois sur l’Omloop Het Nieuwsblad mais se hissant aussi sur le podium du Grand Prix E3 Harelbeke et Paris-Roubaix en 2016. La saison actuelle fut jusque là moins glorieuse pour le coureur de 30 ans, malgré tout vainqueur d’une belle étape en solitaire sur le Herald Sun Tour en début d’année.
« Nous disposons du meilleur soutien possible dans cette équipe, on s’occupe très bien de nous, a certifié Stannard. L’équipe écoute les coureurs et nous implique dans les décisions, et c’est vraiment important dans des courses comme les Classiques, qui sont naturellement mes objectifs. Évidemment 2017 ne s’est pas déroulé comment je le voulais. Les Classiques ont été décevantes, c’est clair. J’espérais faire beaucoup mieux, puis je suis tombé malade et j’ai manqué le Tour, ce qui n’était pas idéal non plus. Je pense déjà à l’année prochaine et je fais tout pour que ça fonctionne. Paris-Roubaix est la course que je rêve de gagner, je dois retenter ma chance et me préparer au mieux pour ça. »
Actuellement présent sur la Vuelta aux côtés de Chris Froome, Ian Stannard « fait partie de la famille » selon les mots de Rod Ellingworth, en charge du pôle performance chez Sky. « Il a de bons amis dans cette équipe et je pense qu’il se sait très soutenu. C’est vraiment une bonne nouvelle qu’il décide de rester. Un gars comme Ian a d’autres options et il y a beaucoup d’équipes intéressées, donc c’est génial qu’il choisisse la Sky. C’est un coureur très solide : il joue un rôle crucial pour l’équipe, mais il peut aussi briller à titre individuel. Il couvre deux terrains chez nous, les Classiques, avant de passer aux Grand Tours. Je sais qu’il est toujours motivé à l’idée de gagner des Classiques. Nous discutons des changements que nous pouvons faire et de la façon dont nous allons aborder cet hiver, mais j’ai toute confiance en lui. »