Fabio Aru, trop gourmand pour Trek-Segafredo
Dans une interview donnée à WielerFlits.com, Steven De Jongh, directeur sportif chez Trek – Segafredo a expliqué que Trek – Segafredo était intéressé pour recruter Fabio Aru, après l’annonce de la retraite d’Alberto Contador, mais que les exigences salariales du coureur sarde étaient bien trop élevées en comparaison de la valeur que l’équipe américaine était prête à lui accorder.
Lors de l’annonce de la retraite d’Alberto Contador, l’intérêt de Trek – Segafredo pour Fabio Aru a été évident. On se souvient qu’en 2016, l’équipe américaine voulait Vincenzo Nibali. Le co-sponsor italien Segafredo de Massimo Zanetti voulait un grand leader italien mais le Requin de Messine a préféré Bahrain – Merida. Trek a dû se « contenter » de Contador. Avec l’annonce de la retraite de ce dernier, et donc avec la disparition d’une charge conséquente dans la masse salariale de l’équipe, Contador étant l’un des coureurs les mieux payés du peloton, Trek – Segafredo pouvait se permettre d’être très active sur le marché des transferts. Et Fabio Aru, en fin de contrat, semblait l’option idéale.
« Aru était une belle option au début, avec l’Italien Segafredo comme co-sponsor. Mais quand nous avons entendu le salaire demandé, ce n’était plus un option, explique De Jongh à WielerFlits.com C’était très élevé. Et avec Aru vous n’engagez pas un vainqueur à proprement parlé. Il n’est pas certain qu’il gagnera encore un Grand Tour. » Le Néerlandais explique toutefois que la problématique est similaire avec des coureurs comme Rigoberto Uran, Dan Martin ou Mikel Landa, qui étaient aussi en fin de contrat. Alors chez Trek – Segafredo, on préfère économiser et attendre l’année prochaine, « Peut-être que de nouveaux coureurs arriveront à ce moment » conclut De Jongh.