La drôle de raison à l’origine du retour de Yannick Martinez chez Delko-Marseille
Après les révélations sur les vélos « lents » de Verandas Willems – Crelan (lire ici), c’est une autre drôle d’histoire que révélait le journal La Provence dans son édition d’aujourd’hui. Début novembre Delko – Marseille Provence – KTM clôturait son effectif avec 18 coureurs. Puis il y a une semaine on apprenait que Yannick Martinez, qui évoluait au sein de l’équipe depuis 2016 mais qui n’avait pas été conservé, serait finalement le dix-neuvième coureur. La Provence nous apprend la raison de ce revirement soudain… et elle a de quoi de surprendre.
En réalité Delko – Marseille Provence – KTM aurait été contraint de reprendre Yannick Martinez. Et pour cause. Durant l’été dernier le sprinter français, frère de Miguel Martinez, aurait reçu un contrat pour 2018 de la part de… Delko – Marseille ! Ainsi qu’un mail expliquant la volonté de l’équipe de le conserver. Un contrat que Martinez a renvoyé signé bien entendu et puis fin septembre, les dirigeants marseillais se seraient ravisés ! L’ancien vainqueur d’étapes sur les routes des 4 Jours de Dunkerque (en 2013) et de la Route du Sud (en 2013 également) se retrouve à pied. Sauf qu’il a un contrat signé !
Alors il est allé voir l’UNCP (Union National des Cyclistes Professionnels), le syndicat des coureurs français présidé par Pascal Chanteur. Celui-ci aurait organisé une conciliation avec Delko – Marseille Provence – KTM, mais avec la menace bien sûr que Martinez fasse valoir ses droits en justice si l’équipe marseillaise ne faisait pas un geste. Contrainte, même si Frédéric Rostaing, son manager général, ne veut rien révéler de l’affaire, la formation Continentale Pro réintègre Yannick Martinez dans l’effectif 2018.
« On fait le pari de le réintégrer dans l’équipe, principalement pour accompagner notre sprinter numéro 1, l’Australien Brenton Jones, réagit tout de même Rostaing à La Provence. Yannick a toujours le potentiel pour rééditer les performances qu’il a signées par le passé. On croit en lui.«
Bonjour à vous tous qui aimez le cyclisme féminin.
Très belle photo avec Elise Delzenne, celle qui restera la dernière vainqueure du Trophée d’0r féminin international. Cette épreuve a débuté en 1997, crée par deux grands Hommes qui vouaient une passion pour le cyclisme féminin : Serge Vinçon et Rémy Pigois. Georges Moreau a perduré l’épreuve et nous, les bénévoles avons pris le relais pour que le cyclisme féminin international soit reconnu dans la région Centre-Val De Loire. Mais rien n’y a fait, nous avons frappé vainement aux portes des Communautés de Communes qui auraient pu suppléer aux communes. Devant un évident désintérêt de tous, nous vous annonçons la fin de cette superbe aventure.
Chères « cyclistines », nous sommes vraiment désolés de cette triste fin. Vous étiez toujours plus nombreuses à venir du monde entier. Aujourd’hui encore, des équipes expriment par mail le souhait de venir dans le Cher. Vous étiez notre passion, nous vous embrassons.
La volonté de certains de détruire l’épreuve a été plus forte que notre dévouement. Un merci ironique particulier à Madame Potereau, vice-présidente en charge du plan de féminisation et des athlètes de hauts niveaux à qui nous avons posé la question lors d’une réunion dans le Cher sur le cyclisme féminin « Que peut faire la FFC pour aider le cyclisme féminin et l’épreuve du T.O.F. dans le département ? ». La réponse très dure, pour nous les bénévoles qui se sont mobilisés pendant vingt années pour faire exister le cyclisme féminin fut celle-ci : « A votre niveau club, vous devez tout mette en œuvre pour licencier le maximun de féminines, et pour l’organisation de courses UCI, cela n’est pas de votre ressort…. » La ruralité peut aussi organiser des épreuves mondiales non ?
Bonne routes les « cyclistines » et merci encore de tous ces exploits dans le Centre Val de Loire qui nous ont fait rêver………..