Michael Bresciani positif à un diurétique
La carrière de Michael Bresciani, à peine débutée, pourrait d’ores et déjà connaître un coup d’arrêt. Recruté le 1er juin par la Bardiani-CSF, désireuse de renforcer son effectif après les contrôles positifs, les suspensions et les renvois de Stefano Pirazzi ainsi que de Nicola Ruffoni, le jeune Michael Bresciani est à son tour au coeur d’une affaire de dopage. Le coureur de 22 ans n’a fait qu’une seule et unique apparition sous le maillot de la Bardiani-CSF, à l’occasion du championnat d’Italie, qu’il n’a même pas terminé. Depuis, le coureur de 22 ans n’a plus donné signe de vie.
La Gazzetta dello Sport a trouvé l’explication. Sans que cela n’ait fuité auparavant, Bresciani a en réalité été contrôlé positif à un diurétique, qui peut être considéré comme un agent masquant. Le Transalpin a avancé l’intoxication alimentaire comme justification, expliquant que sa mère, qui utilise du Lasix, a pu en glisser par erreur dans l’un de ses repas. La substance détectée, le furosémide, déjà confirmée par l’échantillon B, n’est toutefois présente qu’en très petite quantité, et l’Union Cycliste Internationale n’a pas encore rendu son jugement dans cette affaire épineuse. Bresciani estime lui qu’il ne devrait pas être puni pour « autre chose que sa négligence ».
Provisoirement suspendu, le jeune homme attend qu’une décision s’opère dans son dossier. Son équipe Bardiani-CSF, déjà suspendue un mois en raison des deux contrôles positifs à la veille du Giro, s’expose quant à elle à une nouvelle sanction si une sanction était prononcée à l’encontre de son néo-pro.