La suspension de 4 ans d’Ibai Salas annulée
En octobre dernier, Ibai Salas entrait dans les annales de manière peu glorieuse en devenant le premier coureur suspendu sur les bases du passeport biologique lancé par l’Agence espagnole antidopage. Pour des anomalies relevées en 2017, l’ancien pensionnaire de la Burgos-BH se voyait infliger quatre ans de suspension, et près de 3000 euros d’amende.
Ce lundi, Europa Press rapporte que ce verdict a tout récemment été annulé par le Tribunal Administratif du Sport espagnol (Tribunal Administrativo del Deporte). En effet, dans une note publiée le 8 février dernier, l’instance espagnole est revenue sur la peine prononcée par l’Agence espagnole pour la protection de la santé dans le sport (AEPSAD).
Selon le TAD, le passeport biologique d’Ibai Salas ne permet pas de savoir si le coureur a réellement consommé une substance interdite ou utilisé une pratique illégale, ni où et quand il pourrait pu la consommer ou l’utiliser. Il rappelle à ce titre, que dans la loi espagnole, le passeport biologique ne peut être utilisé que comme « un moyen de prouver ce qui est caractérisé : l’utilisation, l’usage ou la consommation de substances ou de méthodes interdites ». En revanche, « il ne suffit pas [à lui seul] pour prouver une infraction ».
Délesté de sa suspension, Ibais Salas a souhaité exprimé remercié le soutien « inconditionnel » de ceux qui n’ont jamais « mis en doute » sa parole au cours des derniers mois. Rien n’indique toutefois qu’il revienne prochainement au cyclisme, l’affaire ayant sûrement ternie sa réputation.