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Yoann Offredo veut du mouvement

Hier, Yoann Offredo a failli se retrouver seul à l’avant pour une longue journée de galère. Il a finalement passé cette journée à l’avant avec un autre Français, Elie Gesbert, qui a bien voulu lui tenir compagnie à l’avant. Mais les deux hommes n’avaient presque aucune chance d’aller au bout en résistant au peloton. « En partant au kilomètre zéro, j’y croyais car je pars toujours avec une idée derrière la tête, dit-il dans un communiqué. Je pensais qu’il allait pleuvoir, mais au final, je me suis retrouvé avec le vent de face. Puis au lendemain de la journée de repos, je pensais que sept ou huit mecs tenteraient l’échappée. A deux, la mission était impossible. »

Invité sur le plateau du Vélo Club, le coureur de Wanty-Groupe Gobert a poussé un petit coup de gueule, estimant que la course avait besoin de plus de volontaires pour tenter des choses. « Je suis étonné du manque d’initiatives de certaines équipes, du manque d’attaques, disait-il hier après l’étape. C’est sûrement à cause d’un manque de motivation. Il n’y avait certes pas de grand intérêt à aller dans l’échappée avec seulement deux ‘grimpeurs’ répertoriés en 4e catégorie mais je suis agacé. Pas que pour moi mais aussi pour le téléspectateur. »

En plus de lancer un appel à certains coureurs pour tenter de faire un peut bouger les étapes, le Français de Wanty-Groupe Gobert a aussi émis une idée pour tenter de donner de l’intérêt à certains coureurs d’aller de l’avant. « Il y aurait une rémunération en terme de points ProTour pour les coureurs échappés, ça motiverait sûrement certains coureurs. Ensuite, ce sont les coureurs qui font la course. S’il y a dix mecs qui s’échappent et si les autres équipes de sprinteurs ne roulent pas avec Quick-Step, avec un Marcel Kittel qui est le plus rapide du moment, peut-être qu’il y a une chance d’aller au bout. On me demande pourquoi on va dans les échappées mais si on ne le fait pas qu’est ce qu’on fait ? On se met à un kilomètre de l’arrivée et on lâche les sprinteurs comme des fauves et on fait un sprint ? Il n’y a aucun intérêt. »

L’ancien de la FDJ a tout de même tempéré ses propos en comprenant également qu’une course de trois semaines – dont c’est pour lui la deuxième expérience après la Vuelta 2010 –, est longue et qu’il est impossible de « se lancer dans la bataille tous les jours ».Peut-être son appel sera-t-il entendu aujourd’hui sur une étape similaire à celle de la veille sur le papier.

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