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Matteo Trentin : « C’est quelque chose qui restera dans ma carrière »

L’équipe Quick Step a une nouvelle fois parfaitement dominé l’emballage final. Pas de mouvement inattendu comme avec Yves Lampaert à Gruissan, dimanche, mais un vrai sprint parfaitement maitrisé par Matteo Trentin. Après s’être imposé sur le Giro et le Tour de France, Trentin tient désormais son étape sur La Vuelta.

Votre première victoire aurait pu être lors de la deuxième étape, il a finalement fallu attendre deux jours de plus.
Enfin ! En un sens… Car le premier jour je n’ai pas gagné mais c’était un petit chef-d’oeuvre de l’équipe Quick Step avec Yves (Lampaert). Nous avions parfaitement joué. Aujourd’hui nous avons pris la course sous contrôle. Nous avons dû prendre la responsabilité avec toute l’équipe. Mes coéquipiers ont ramené le peloton sur l’échappée, ils m’ont parfaitement protégé dans le final et ensuite ils m’ont très bien emmené. Je n’ai fait que finir leur travail.

C’est la deuxième fois que votre équipe maitrise parfaitement le final. Quel est votre secret ?
D’une certaine manière c’est assez facile, il faut juste être devant et suivre les coureurs les plus rapides du peloton. Le final était très technique, surtout le dernier kilomètre avec les ronds-points et de nombreux virages. Nous le savions, donc nous voulions vraiment être dans les premières positions dans le dernier kilomètre. Ce n’était pas simple parce que jusqu’à 20 kilomètres de l’arrivée, nous n’avions pas eu trop de soutien des autres équipes. Niki Terpstra et Bob Jungles ont dû se mettre à la planche eux aussi pour ramener le peloton alors qu’ils font normalement partie du train pour le sprint. Ils ont fait un job fantastique. Dans le final, je n’avais donc plus que deux coureurs avec moi : Julian Alaphilippe et Yves Lampaert. Je ne voulais pas qu’on perde de vitesse parce que, surtout dans un final avec tant de virages, si on commence à perdre de la vitesse, il faut relancer à chaque fois et on y laisse trop d’énergie. Heureusement Juan José Lobato a lancé son sprint d’assez loin.

Mais tout de même. Avec des compositions différentes on a vu Quick Step dominer les sprints avec Gaviria au Giro, avec Kittel au Tour de France et maintenant avec Lampaert et vous sur La Vuelta.
Oui c’est sûr. On est déjà pas passé loin le premier jour sur le chrono par équipes. Hier David De La Cruz termine deuxième. Nous sommes à la quatrième étape et outre ces deux occasions manquées, nous avons deux victoires d’étape. David De La Cruz qui est notre leader pour le général est à la deuxième place de celui-ci. Pour l’instant tout va bien.

Vous faites maintenant partie des coureurs qui ont gagné sur les trois Grands Tours. Quel est l’émotion ?
Je ne sais pas trop encore. C’est quelque chose qui restera dans ma carrière, c’est sûr. J’en suis très heureux.

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